Bouchet crie à la « mascarade » et appelle Oudéa-Castéra à suspendre le scrutin

Bouchet crie à la « mascarade » et appelle Oudéa-Castéra à suspendre le scrutin
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À 7 jours du vote, la saga de l’élection du président de la LFP n’a pas fini de livrer des rebondissements. Lundi 2 septembre, Christophe Bouchet a pris la plume et adressé une lettre à Amélie Oudéa-Castéra. Dans ce texte rendu public sur son compte X, l’ancien président de l’OM demande au ministre des Sports démissionnaire de « suspendre immédiatement ce processus électoral ».

L’idée est de « placer la LFP sous la tutelle de la FFF et d’ordonner à cette dernière d’élaborer rapidement des statuts susceptibles de favoriser les candidatures réellement indépendantes », écrit le candidat à la succession de Vincent Labrune.

Ainsi, Christophe Bouchet espère provoquer « un débat dont le football professionnel ne peut se passer après plusieurs années de gestion hasardeuse (rejet de la société Médiapro, contrat avec le fonds CVC, sécurité à l’intérieur et à l’extérieur des stades, timeshares, etc.) ».

« Un spectacle pathétique »

« Cette élection, déjà très peu ouverte, tourne à la mascarade, donnant chaque jour un spectacle pathétique de notre sport », déplore l’auteur du livre « Main basse sur l’argent du football français ».

Désireux de transformer la Ligue 1, Christophe Bouchet n’a cependant pas décroché les parrainages nécessaires pour participer au scrutin. Le président sortant, ainsi que Cyril Linette, les ont obtenus après une intervention d’Amélie Oudéa-Castéra suivie d’un rétropédalage de l’UAF.

Christophe Bouchet s’étonne : « Le processus électoral de la Ligue de Football Professionnel a une nouvelle fois déraillé suite à un curieux marchandage : parrainage (de l’UAF) afin d’être éligible contre l’engagement d’un des candidats à démissionner dudit conseil d’administration s’il n’accède pas à sa présidence. Bref, être contraint de démissionner une fois élu, violant nos règles élémentaires de démocratie. »

Vincent Labrune toujours favori des élections

Parallèlement, Christophe Bouchet constate que Gervais Martel « a été oublié dans cet échange indigne de notre régime démocratique », alors même qu’il avait reçu le parrainage de Foot Unis.

Au contraire, Karl Olive, député macroniste des Yvelines, a reçu le soutien nécessaire alors que l’élu n’a pas l’intention de briguer la présidence de la Ligue. Il doit clarifier sa situation dans les prochains jours.

Enfin, Christophe Bouchet relève que Foot Unis a modifié « ses propres règles d’attribution des sponsorings » et ce « au tout dernier moment ». De quoi renforcer encore le flou entourant ces appellations.

Reste à savoir si la requête de l’ancien président de l’OM adressée à Amélie Oudéa-Castéra sera entendue. Pour l’heure, le processus électoral est toujours sur les rails et Vincent Labrune conserve son statut de favori, malgré un mandat miné par les soubresauts et les polémiques.

Article original publié sur RMC Sport

 
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