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« Notre étude révèle ces changements… »

La pandémie de coronavirus a été dévastatrice à l’échelle mondiale, avec des millions de morts. La maladie a réduit l’espérance de vie moyenne dans le monde et a modifié bon nombre de nos habitudes. Plus de 4 ans plus tard, cela a toujours un impact sur nos vies, et on peut même dire que cela a changé notre façon de vivre.

AFP

Les effets sur la terre, contrairement à la mortalité humaine, ont été plutôt positifs. En effet, avec les confinements répétés, la nature a pu à nouveau « respirer » et nous a offert de merveilleuses visions que l’on croyait perdues. En Belgique, par exemple, la qualité de l’air s’est grandement améliorée, mais ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan par rapport à ce qui s’est passé dans le reste du monde.

Mais là où nous ne nous attendions pas particulièrement à un changement, c’est sur la Lune ! Alors comment notre pandémie terrestre a-t-elle pu avoir un impact sur cette étoile située à plus de 384 000 kilomètres de la Terre, alors qu’elles sont étroitement liées et s’influencent mutuellement ?

TF1 a trouvé la réponse dans une étude récente publiée dans le Actes de la Royal Astronomical Society du Royaume-Uni. Selon ces scientifiques, les températures nocturnes de la surface lunaire ont considérablement baissé en raison de la réduction de l’activité humaine sur Terre pendant le confinement. Pour l’expliquer très simplement, la Lune n’a pas d’atmosphère, sa chaleur est donc uniquement due au rayonnement du soleil. Il fait donc très chaud le jour et très froid la nuit puisque ce rayonnement n’est pas piégé, comme les rayons du soleil sont sur terre grâce à l’atmosphère. Le rayonnement de la Terre vers la Lune a également un impact.

« Notre étude révèle que les changements dans le rayonnement terrestre (TR) ont une influence mesurable sur la surface lunaire, visualisée par une diminution anormale des températures nocturnes de la surface lunaire entre les mois d’avril et mai 2020. à une époque où la moitié de la population mondiale était contrainte de rester chez elle.

Sans activité humaine « normale », les chercheurs ont constaté une baisse des températures de 2 degrés Celsius, par rapport à toutes les autres mesures de température à un instant T identique. Les résultats de ces travaux devraient être encore confirmés via l’installation d’observatoires sur la Lune.

Quant à nous, humains, pas de nouveau confinement en vue mais en revanche, comme à chaque début de saison plus froide, le covid est de retour.

 
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