La France est dans une situation épidémique concernant le virus de la grippe. Un contexte qui pèse lourdement sur le personnel soignant. Le ministre de la Santé a réclamé des mesures rappelant celles mises en place lors de la pandémie de Covid-19.
Il y a une épidémie de grippe en France. Presque tous les départements sont touchés par cette épidémie. Ce mot « épidémie » réveille parfois un traumatisme chez les Français après celui du Covid-19, qui a bouleversé la vie partout dans le monde. Cela rappelle aussi la situation des soignants, qui étaient applaudis chaque soir à 20 heures par une grande partie de la population. La situation à l’hôpital se détériore en raison du manque de ressources et de personnel, et des milliers de personnes sont hospitalisées à cause de la grippe. Il s’agit la plupart du temps de personnes fragiles, pour qui le vaccin est gratuit et particulièrement recommandé. Ainsi, le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a fait des annonces qui ressemblent à celles faites lors de la pandémie de Covid-19.
En visite à l’hôpital Cochin à Paris vendredi 10 janvier, il a lui-même fait ce parallèle : « Pendant le Covid-19, nous avons eu beaucoup moins de gastro-entérites et de grippes », après avoir déclaré que « nous sommes dans une situation épidémique qui est importante ». Mais le masque va-t-il redevenir obligatoire ? Ainsi que la vaccination des soignants ?
Masque et vaccination obligatoires pour les soignants ?
A priori non. Mais le ministre assure qu’« il ne faut pas avoir de tabou sur le sujet » alors que « des gestes barrières, et peut-être une vaccination obligatoire, devraient être envisagés », rapporte Le Figaro. “Tout ce qui peut améliorer les conditions d’accueil des patients et alléger la charge du personnel soignant” doit être envisagé, selon lui. Le port du masque est donc encouragé dans les lieux publics. Dans les transports en commun, on voit déjà de plus en plus de masques réapparaître sur les visages.
Concernant la vaccination du grand public, elle n’est pas obligatoire, mais doit être « davantage encouragée », fait valoir le ministre. Il rappelle que la campagne de vaccination est ouverte depuis le 1er octobre et court jusqu’au 31 janvier et appelle toutes les personnes qui le souhaitent, « notamment les plus vulnérables », à aller se faire vacciner. A noter que la vaccination est gratuite pour les personnes vulnérables, comme les personnes âgées, immunodéprimées ou enceintes.
