à Châteauneuf-du-Faou, les restaurants ont dû se réinventer pour survivre après la pandémie

à Châteauneuf-du-Faou, les restaurants ont dû se réinventer pour survivre après la pandémie
à Châteauneuf-du-Faou, les restaurants ont dû se réinventer pour survivre après la pandémie

La pandémie de Covid-19 a bouleversé l’économie locale à Châteauneuf-du-Faou. Dans le secteur de la restauration, des établissements comme le restaurant Ti Lae, situé le long de la très fréquentée RN164, ont mis la clé sous la porte. L’hôtel-restaurant Le Relais de Cornouaille, en centre-ville, également prisé, a lui aussi dû fermer faute de repreneur.

Un choix limité ?

Aujourd’hui, les propriétaires de lodges s’inquiètent de ne pas pouvoir proposer à leurs hôtes un choix plus large de lieux de restauration le soir. Il y en a cependant quelques-uns. Restent La Muse Bouche d’Elo (anciennement L’Astrolabe), Le Vent des Isles, Le Chaland à Penn Ar Pont, la pizzeria La Voltera (qui fermera prochainement) et le Royal Kebab.

Après le covid, nous avons perdu du personnel. Une salariée est partie créer son restaurant ailleurs. Les autres ont choisi d’aller voir le pays et de bouger. Nous nous sommes retrouvés seuls.

Installés depuis 2007, Annie et Erwan Gambaro, propriétaires du Vent des Iles, accueillent par exemple le public tous les jours, midi et soir (sauf mercredi soir et dimanche). Mais il a fallu revoir complètement l’aménagement intérieur, les menus, la cuisine.

Des pièces plus petites

« Après le covid, on a perdu du personnel, explique Annie Gambaro. Une salariée est partie créer son restaurant ailleurs. Les autres ont choisi d’aller voir le pays et de bouger. Nous nous sommes retrouvés seuls. Nous avons été contraints de fermer complètement pendant deux mois et demi. » À l’Astrolabe, restaurant auparavant dirigé par Annie et Bernard Ostwald, les propriétaires ont opté pour les plats à emporter, avant de rouvrir après la pandémie et de continuer à proposer des repas en salle.

« Nous n’avons pas hésité à tout revoir, poursuivent Annie et Erwan Gambaro. C’était important après cette période très difficile. Nous avons arrêté les repas des ouvriers et créé des petites salles pour accueillir les clients.» La grande salle qui accueillait les assemblées et les grandes tables n’existe plus. A la place, de petites salles lambrissées au décor marin ont été créées : paysages marins, bateaux, etc. Les menus proposés ont également été modifiés pour laisser place à une cuisine traditionnelle (huîtres, fruits de mer, poissons, viandes, etc.).

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