Le ministre des Relations avec les Autochtones de la Colombie-Britannique, Murray Rankin, a déclaré qu’il était « vraiment extraordinaire » d’être sur le territoire de la Première Nation Tsilhqot’in pour marquer le 10e anniversaire d’une décision historique de la Cour suprême du Canada.
Les Tsilhqot’in, qui représentent six communautés des Premières Nations partageant une culture et une histoire communes, sont le seul groupe autochtone à avoir vu son titre ancestral sur un territoire spécifique reconnu par le plus haut tribunal du Canada.
M. Rankin était accompagné du premier ministre Justin Trudeau, du ministre fédéral des Affaires autochtones Gary Anandasangaree et des dirigeants des Premières Nations de la vallée de Nemaiah, en Colombie-Britannique, pour célébrer la décision.
Une étape importante vers la décolonisation
M. Anandasangaree a décrit la décision de la Cour suprême contre les Tsilhqot’in comme jalon
ce qui marque un étape importante vers la décolonisation
.
Avoir un titre ancestral signifie que la Première Nation est officiellement propriétaire du territoire et que la province doit justifier tout développement économique sur ses terres et respecter les limites constitutionnelles.
Les entreprises qui convoitent les richesses sur les territoires revendiqués par les peuples autochtones pourront conclure des accords avec eux. Mais à défaut d’y parvenir, les autorités qui défendent un tel projet devront prouver qu’il répond aux normes en vigueur. un besoin réel et impérieux
et qu’il est donc dans l’intérêt public qu’il voie le jour.
Avec les informations de La Presse Canadienne
