La variante originale du Covid-19 a été délibérément pulvérisée dans le nez des sujets, puis des échantillons nasaux et sanguins et des tests ont été prélevés régulièrement pendant 28 jours.
– Six personnes ont été testées positives aux deux tests quotidiens pendant plus de deux jours, tout en présentant des symptômes. – Trois autres ont été testés positifs à l’un des deux tests quotidiens, mais pas à l’autre, pendant deux jours maximum, sans présenter de symptômes. – Enfin, sept personnes ont été systématiquement testées négatives au virus, et ce sont bien sûr surtout elles qui intéressent les chercheurs.
Qu’avons-nous découvert ?
Que les patients qui n’ont jamais présenté de symptômes et ceux qui n’ont jamais été testés positifs, les sujets ont produit de l’interféron, une substance qui aide le système immunitaire à combattre les infections. Chez ces patients, on le retrouve dans leur sang avant d’être produit dans leur nasopharynx, où les prélèvements nasaux ont été effectués. Autre constat : aucune infection n’a été observée au niveau de leurs lymphocytes T immunitaires et de leurs cellules macrophages.
Enfin, les résultats montrent que ces patients présentaient des niveaux élevés d’activité d’un gène du système immunitaire appelé « HLA-DQA2 », ce qui a contribué à prévenir une infection durable.
Quelles sont les répercussions après cette découverte ?
Cette enquête unique permet de mieux comprendre les réponses cellulaires associées à la protection contre le Covid-19, ce qui pourrait contribuer au développement de nouveaux vaccins et traitements. Mais l’enquête a aussi des limites, soulignent les scientifiques, car dans un contexte épidémique, on est exposé à plusieurs variants et pas seulement au variant originel comme dans cette étude.
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