un nouveau variant, surnommé « FLiRT », étroitement surveillé aux Etats-Unis et en Europe

un nouveau variant, surnommé « FLiRT », étroitement surveillé aux Etats-Unis et en Europe
un nouveau variant, surnommé « FLiRT », étroitement surveillé aux Etats-Unis et en Europe

l’essentiel
Un nouveau variant du Covid-19, surnommé « FLiRT », sévit aux Etats-Unis et en Europe, et suscite l’inquiétude des professionnels de santé qui craignent une hausse des contaminations à l’approche de l’été.

Avis de variante ! Une nouvelle mutation du virus Covid-19, baptisée KP.2 et surnommée « FLiRT », circule aux Etats-Unis et en Europe, et inquiète la communauté scientifique, qui craint une hausse des cas cet été.

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« FLiRT », dont le surnom dérive des lettres figurant au nom de ces mutations, serait significativement très proche de son aîné JN.1, issu de la famille Omicron et aujourd’hui largement majoritaire en France. Or, « de légères différences dans la protéine Spike de KP.2 » (la « clé » qui permet au SARS-CoV-2 de pénétrer dans nos cellules, NDLR) pourraient la rendre plus résistante aux vaccins, explique un médecin contacté par le New York Times.

KP.2 – l’une des variantes dites FLiRT – a dépassé JN.1 pour devenir la variante dominante du coronavirus aux États-Unis, selon les données du CDC. https://t.co/65MiaVwnvg

–KSL (@KSLcom) https://twitter.com/KSLcom/status/1791599628741120334?ref_src=twsrc%5Etfw

Présent dans 28,2% des contaminations aux Etats-Unis

Selon les dernières données des Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la KP.2 est désormais la souche dominante aux États-Unis. Il a en effet été retrouvé dans 28,2% des contaminations au cours des deux semaines précédant le 11 mai, contre 3,8% fin mars, peu après sa première découverte, rapporte la chaîne de télévision américaine CNBC. De plus, cette souche est également répandue en Europe : KP.2 a été détecté dans 14 pays du Vieux Continent ces derniers mois.

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Si le « FLiRT » semble se propager relativement rapidement, le nombre de cas détectés reste assez limité dans les pays concernés, a rassuré l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la semaine dernière dans un bulletin épidémiologique. Certains pays affichent toutefois « de légères augmentations des détections », a souligné l’OMS.

 
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