Par
Murielle Bouchard
Publié le
2 octobre 2024 à 17h49
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Il y avait du monde pour accueillir la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, à 16 heures devant l’hôpital Jacques-Monod à Montivilliers près du Havre, ce mercredi 2 octobre 2024. Le personnel soignant bien sûr, et notamment ceux des urgences en grève depuis la mi-juillet.
“Je suis venu les soutenir”
D’emblée, Sophie Binet a indiqué : « Ce qui se passe ici au Havre se passe au niveau national. Les fermetures de lits se sont encore multipliées depuis la crise du Covid. En moyenne, 5 000 lits sont fermés chaque année dans notre système de santé. C’est extrêmement grave. Et je suis venu apporter mon soutien et celui de toute la CGT. »
« Une fois que nous les aurons perdus, que ferons-nous ? »
« Tout le personnel hospitalier est épuisé. On les a applaudis pendant le Covid, on les a même qualifiés de héros. Emmanuel Macron s’est engagé à faire de la santé une grande priorité et nous en voyons aujourd’hui le résultat. »
Et de poser la question après.
On voit que les soignants sont épuisés, qu’ils sont contraints de démissionner et pour certains d’aller travailler dans le privé ou dans le secteur libéral. Une fois que nous les aurons perdus, que ferons-nous ?
Ce niveau de professionnalisme dont dispose la France en matière de santé, « il faut lutter maintenant que le PLFSS (projet de loi de financement de la sécurité sociale est en discussion à l’Assemblée nationale) ».
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