Connu pour ses positions sur les vaccins anti-ARNm, le professeur Patrick Provost conteste son renvoi de l’Université Laval

Connu pour ses positions sur les vaccins anti-ARNm, le professeur Patrick Provost conteste son renvoi de l’Université Laval
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Après avoir fait l’objet de plaintes répétées pour ses propos controversés sur les vaccins à ARN messager contre la COVID-19, le professeur Patrick Provost a été congédié le 28 mars par l’Université Laval. Une décision qu’il compte contester, dans l’espoir d’être réintégré au sein de l’établissement.

«Avec l’acharnement auquel je suis soumis avec l’Université Laval depuis 26 mois, j’ai été surpris, mais je m’y attendais», raconte l’ancien professeur au département de microbiologie en entrevue au sujet de son congédiement. -infectiologie et immunologie de l’établissement. «Mais je n’aurais jamais cru qu’ils iraient aussi loin», abonde M. Provost, qui a appris son congédiement par une lettre signée par le vice-recteur aux ressources humaines et aux finances, André Darveau.

«À l’heure actuelle, Patrick Provost n’est plus à l’emploi de l’Université Laval», a confirmé par écrit la porte-parole de l’établissement, Andrée-Anne Stewart. L’université n’a toutefois pas été en mesure de détailler les raisons de ce licenciement en raison des règles de confidentialité régissant ce type de dossiers.

Plaintes répétées

Au cours des dernières années, les plaintes de collègues et de citoyens se sont accumulées contre Patrick Provost en raison de sa remise en question, dans les médias et dans ses efforts universitaires, de la sécurité et de l’efficacité des vaccins à ARN messager contre la COVID-19.

Dans la foulée, le professeur a été suspendu d’abord pour huit semaines en juin 2022, puis pour quatre mois à partir du 23 janvier 2023, à chaque fois sans salaire. Le professeur a depuis reçu d’autres plaintes pour avoir partagé certains écrits sur les vaccins à ARN messager contre la COVID-19, a indiqué M. Provost. Devoir.

Cela aurait constitué « l’incident culminant » menant à son congédiement, affirme le professeur, qui a déposé un grief le 12 avril avec l’appui du Syndicat des professeurs de l’Université Laval (SPUL) afin de dénoncer son congédiement et de réclamer une compensation financière. . Dans ce document, dont Le devoir En ayant obtenu copie, le professeur n’hésite pas à qualifier la décision de l’Université Laval de rompre sa relation de travail avec elle d’« illégale » et d’« abusive ».

Malgré un grief en cours d’examen

Ce rejet intervient également au moment où un arbitre étudie toujours le grief déposé par M. Provost en opposition à sa première suspension, il y a près de deux ans. Une décision à ce sujet devrait être prise d’ici la fin de l’année, précise le professeur.

«Et malgré tout ça, l’université a décidé d’aller jusqu’à me licencier, même si les motifs sur lesquels elle fondait son licenciement ont abouti devant un arbitre», déplore M. Provost. Il espère être réintégré à l’Université Laval s’il obtient gain de cause dans ses griefs contre la direction de l’établissement. «Je veux retrouver mon poste de professeur, qui m’a été retiré de manière injustifiée», poursuit l’homme. Il prétend également mener ce combat au nom de « la liberté académique de tous les professeurs du Québec ».

Contacté par Le devoir, le SPUL a confirmé son soutien à M. Provost dans ses démarches pour contester son licenciement. «Le principe de liberté académique est un principe fondamental pour notre syndicat», un principe qui est défini dans la convention collective des professeurs de l’Université Laval, mentionne la présidente du SPUL, Marie-Hélène Parizeau. « Nous le défendrons en toutes circonstances. »

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