Mercredi 25 septembre, les États membres de l’Union européenne se sont mis d’accord pour abaisser le statut de protection du loup. Les associations de protection des animaux critiquent cette décision.
Publié : 27 septembre 2024 à 15h06
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Une étape décisive a été franchie dans le dossier du loup. Mercredi 25 septembre, les États membres de l’Union européenne ont donné leur feu vert pour modifier les normes de protection des loups. Sur proposition de la Commission européenne, le statut de l’animal va passer de « protection stricte » à « protection simple ». De quoi faciliter l’élimination des loups s’ils sont trop nombreux dans certaines régions.
Si la décision a de quoi ravir les éleveurs et les élus locaux impliqués depuis de nombreuses années sur le sujet, elle est critiquée par les associations engagées dans la protection de la faune et de la biodiversité. Dans un communiqué daté du 26 septembre, les associations ASPAS, Ferus, Focale pour le Sauvage, One Voice, le Pôle Grands Prédateurs et Vigie Jura » dénoncer fermement la récente décision de l’Union européenne ».
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« Une urgence pour la biodiversité »
« Cette mesure, qui nie les conventions internationales […] va à l’encontre des efforts menés depuis des décennies pour préserver cette espèce essentielle et son rôle dans l’équilibre de nos écosystèmes naturels », estime le collectif. Les associations craignent notamment que cette décision conduise l’Union européenne » d’accepter d’autres régressions environnementales (lynx, castor, ours, cétacés, etc.) »
Si cette mesure n’est pas encore définitive – les conventionnels doivent approuver cette décision – les associations appellent « reconsidérer cette décision » verser « se tourner vers des solutions plus durables ».
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