l’emblématique Pascal Foussard tirera sa révérence

L’actuel directeur général adjoint souhaiterait prendre sa retraite, à la fin de la saison, le 28e titre pour le volley de Tours (TVB), opposé depuis dimanche 14 avril à Chaumont en demi-finale du championnat.

Pour le club. Moi, je ne le suis presque pas sur un point… Surtout, je n’ai jamais eu d’objectif personnel, c’est impossible quand on travaille sur le long terme. Nous avons des objectifs de « club »» raconte Pascal Foussard, aujourd’hui âgé de 63 ans.

Ils n’étaient pas forcément si élevés lorsqu’il est devenu directeur sportif de TVB – »un poste qui n’existait pas alors dans le volley français» – en 1999 après y avoir joué toute sa carrière de joueura commencé en 1981. Et l’ayant formé »Deux ans et demi“, “pas vraiment mon truc« .

Monté en première division en 1994, Tours attendra neuf ans avant de s’imposer son premier trophée, la Coupe de France.

27 titres

Sous la direction de Foussard, il effectue alors une véritable rafle : 26 autres titres, dont six doubles Championnat-Coupe de France (la dernière en 2023) et deux Coupes d’Europe, la Ligue des Champions 2005 et la Coupe CEV (C2) en 2017.

Ce dernier, pris lors du set décisif en or contre les Italiens de Trente, dans un «atmosphère surnaturelle» chez lui, reste l’un des meilleurs souvenirs de Foussard.

Mais c’est la participation précoce, dès 2000, à la Ligue des Champions qui «te fait grandir» le club et le manager, ce dernier se souvenant : «les clubs italiens m’ont alors ouvert leurs portes« .

“Nous n’avons plus les moyens de suivre les Polonais et les Italiens”

En 2005, “les planètes sont alignées” Et Tours remporte la Ligue des Champions (le dernier soulevé par un club français) chez les Grecs de Thessalonique, avec dans ses rangs »des étoiles qu’on ne peut plus avoir» comme le Bulgare Vladimir Nikolov ou le libéro des Bleus Hubert Henno.

Depuis une dizaine d’années, nous n’avons fait que survivre car financièrement nous n’avons plus les moyens de suivre les Polonais et les Italiens. Nous avons atteint économiquement notre plafond de verre», regrette Foussard.

En cause, les revenus du partenariat (60% du budget TVB) et de la billetterie, proches du saturationainsi qu’un érosion des subventions alloués par les communautés. Et dans l’ensemble,un système économique médiocre» en l’absence de droits de télévision et de revenus de transferts.

Objectif : titre olympique

Les circuits en particulier, et les clubs français en général, sont réservés aux meilleurs joueurs un “tremplin« vers de meilleurs contratsdéplore le leader, qui s’apprête à tire ta révérence avec un peu d’amertume. Celui du devoir se battre avec les communautés locales faire avancer la cause de TVB, alors que le club est devenu le porte-étendard« Sportif issu d’une ville initialement sans culture volley-ballplus axé sur le basket (champion de France 1976 et 1980).

Une fois l’aventure TVB terminée, cet Orléanais restera celui qui »en Touraine au mouillage» en lui un dernier défi, comme manager de l’équipe de France, lancé à Paris dans la défense de son titre olympique.

 
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