Par
Mohamed Ben Abderrazek
| il y a 16 secondes
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La crise économique mondiale déclenchée par la pandémie de Covid-19 et les répercussions des conflits régionaux ont profondément affecté les finances publiques de nombreux pays africains.
Pour faire face à ces défis, de nombreux gouvernements se sont tournés vers le Fonds monétaire international (FMI) pour obtenir un soutien financier. Toutefois, cette aide n’est pas sans conséquences, comme en témoigne le poids croissant de la dette qui pèse sur les économies et la souveraineté de ces pays.
Selon les données de FDI Intelligente, le FMI a prêté un total de 149 milliards de dollars à 94 pays à travers le monde. Cette dette a considérablement augmenté au cours des trois dernières années, en grande partie à cause des effets conjugués de la pandémie de Covid-19 et du conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui ont mis à rude épreuve les finances publiques de nombreux États.
Parmi les principaux bénéficiaires de ces prêts du FMI, cinq pays africains figurent parmi les 10 premiers emprunteurs mondiaux. L’Argentine arrive au premier rang avec une dette de 42,90 milliards de dollars, suivie de près par l’Égypte, l’Ukraine, le Pakistan et l’Équateur. Ensemble, ces cinq pays représentent plus des trois quarts de la dette totale envers le FMI.
L’Égypte, en particulier, se démarque avec une dette impayée de 14,90 milliards de dollars, ce qui en fait le deuxième débiteur mondial auprès du FMI. Cette dette devrait encore augmenter avec un nouveau prêt de 8 milliards de dollars récemment accordé.
Malgré les efforts visant à atténuer les effets négatifs de la pandémie et des conflits régionaux, l’Égypte continue de faire face à des défis économiques majeurs, notamment dans les secteurs du tourisme et du commerce liés à la navigation dans le canal de Suez.
L’Angola, le Kenya, l’Afrique du Sud et le Ghana figurent également parmi les principaux débiteurs africains du FMI, reflétant la tendance plus large de nombreux pays du continent à s’endetter pour faire face aux pressions économiques croissantes. Ces prêts du FMI offrent un allégement temporaire, mais ils soulèvent également des questions sur la viabilité à long terme de la dette extérieure et ses implications pour la souveraineté économique des pays africains.
Des stratégies responsables de gestion de la dette et des réformes économiques visant à stimuler la croissance et la diversification économique dans les pays africains sont essentielles pour garantir un avenir durable.
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