Nomination du premier membre du gouvernement Trump.. Qui est le nouveau secrétaire d’État ?

Rubio, le sénateur républicain de Floride, est l’un des candidats les moins controversés de Trump, et le vote en sa faveur a été décisif, 99 contre zéro.

Un autre choix, John Ratcliffe comme directeur de la CIA, devrait également faire l’objet d’un vote rapide.

Des mesures concernant d’autres candidats, dont Peter Hegseth, vétéran et animateur de Fox News, au poste de secrétaire à la Défense, sont attendues plus tard dans la semaine.

“Marco Rubio est un homme très intelligent et possède une merveilleuse compréhension de la politique étrangère américaine”, a déclaré le sénateur Chuck Grassley de l’Iowa à l’ouverture de la session.

Rubio, membre du Sénat depuis 2011, est décrit comme un « faucon traditionnel de la politique étrangère », selon le Washington Post américain, car il « a construit son identité politique autour du soutien au renversement des gouvernements les plus durs, de l’Amérique latine aux États-Unis ». Du Moyen-Orient à l’Asie.

Concernant la question israélienne, Rubio a exprimé à plusieurs reprises son soutien au Premier ministre Benjamin Netanyahu et à son action militaire contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, et a accusé l’administration du président Joe Biden de « ne pas en faire assez pour soutenir son allié ».

Il a également condamné les décisions de certains alliés occidentaux de suspendre ou de restreindre les exportations d’armes vers Israël en raison de violations potentielles du droit humanitaire international, car elles « portent atteinte à sa capacité à se défendre ».

Après que le Département d’État américain a imposé des sanctions en août à des entités israéliennes qui, selon lui, étaient impliquées dans des « violences extrémistes des colons » en Cisjordanie, Rubio a déclaré que le Département d’État « sapait un allié américain ».

Concernant sa position sur l’Iran, Rubio a une forte hostilité envers Téhéran et a déjà qualifié le « régime iranien » de « terroriste ».

Dans un communiqué publié le 1er octobre, après que l’Iran a tiré un barrage de missiles sur Israël, Rubio a déclaré qu’il soutenait « le droit d’Israël à réagir de manière disproportionnée pour mettre fin à cette menace », sans préciser ce que cela pourrait impliquer, ajoutant que « sans l’Iran, il n’y a pas de Hamas. Sans Iran, il n’y a pas de Hezbollah.»

En février dernier, Rubio a déclaré : « La montée d’un axe dirigé par la Chine, la Russie et l’Iran constitue la plus grande menace géopolitique pour les États-Unis. »