Un avion de la marine française, engagé par l’Otan pour surveiller les câbles sous-marins en mer Baltique, a été victime d’une “tentative de brouillage” de l’armée russe mercredi 15 janvier, rapporte TF1info.
Il s’agit d’un incident diplomatique qui pourrait avoir de graves conséquences. Comme le rapporte TF1info, vendredi 17 janvier, un avion de la marine française en mission auprès de l’Otan a été pris pour cible, mercredi 15 janvier, par l’armée russe alors qu’il survolait la mer Baltique. L’avion effectuait un vol de surveillance dans le cadre d’un déploiement de l’Alliance en réponse à des dommages causés aux câbles sous-marins, dont la Russie est soupçonnée.
Selon l’armée française, l’avion a été victime d’un “tentative de brouillage“par les forces russes ainsi qu’un”désignation par un radar de conduite de tir« . “Le fait d’éclairer nos avions évoluant dans les eaux internationales avec un radar reflète une action agressive», a pointé le colonel Guillaume Vernet, porte-parole de l’état-major de l’armée, dans des propos relayés par nos confrères. Une telle initiative”n’est pas exceptionnel dans ce domaine” et “signifie que la Russie ne reste pas passive», a-t-il poursuivi.
« Un acte de guerre »
Confronté à de multiples dégradations de câbles sous-marins en mer Baltique, dont la Russie est soupçonnée, l’avion de la marine française a décollé mercredi 15 janvier en Bretagne avant d’être visé par l’action de l’armée russe cinq heures plus tard, au large des côtes suédoises. . “Il s’agit d’un acte de guerre, qui aurait pu être interprété comme une attaque ouverte et directe de l’avion français.», a également souligné Xavier Tytelman, ancien aviateur militaire et spécialiste de l’aéronautique et de la défense. Selon lui, l’action russe aurait en effet pu conduire à «détruire une batterie russe qui nous éclairait« .
-publié le 17 janvier à 13h07, Quentin Marchal, 6Medias
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