Si le gouvernement cherche un consensus sur la question des retraites, il risque d’avoir du mal à établir une convergence entre patronat et syndicats. Alors que le Premier ministre François Bayrou a rencontré, depuis mardi 7 janvier, la quasi-totalité des acteurs sociaux représentatifs au niveau interprofessionnel, les principaux mouvements patronaux ont réaffirmé des positions très éloignées de celles défendues par les organisations syndicales. employés. Ces désaccords ne datent pas d’hier mais ils sont mis en lumière au moment où le locataire de Matignon dit vouloir « pour reprendre » la réforme de mi-avril 2023, qui a repoussé l’âge d’ouverture de la retraite de 62 à 64 ans, à condition que ces éventuels aménagements fassent l’objet d’un compromis.
M. Bayrou a mené cette série d’entretiens bilatéraux pour montrer son ouverture au dialogue et préparer la déclaration de politique générale, qu’il doit remettre le 14 janvier à l’Assemblée nationale. Les sujets abordés avec ses interlocuteurs couvraient un champ très large : dégradation du marché du travail, évolution des budgets de l’État et de la Sécurité sociale, reconstruction de Mayotte… Une attention particulière a été accordée au thème des retraites – un énorme caillou dans la peau des dirigeants qui se sont succédé à la tête du pays depuis l’adoption de la loi d’avril 2023. L’abrogation de la règle vieille de 64 ans est réclamée par tous les syndicats mais aussi par une très nette majorité de députés.
Il vous reste 68,55% de cet article à lire. Le reste est réservé aux abonnés.
Related News :