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« Un coup de poignard dans le dos » de Renault, dénonce la CGT

Le principal client de la Fonderie de Bretagne, Renault, a annoncé refuser de s’engager sur des volumes de commandes jusqu’en 2028. Le repreneur du site, Private Assets, se retirera.

Article rédigé par

franceinfo – With Bleu Breizh Izel

Radio-France

Publié le 20/12/2024 18:58

- de lecture : 1min

Salariés CGT et syndicalistes de la Fonderie de Bretagne devant l’usine de Caudan, le 18 décembre 2024. (Loïc Venance / AFP)

L’échec des négociations entre Renault et Private Assets en vue du rachat de la Fonderie de Bretagne (FDB) est “un coup de poignard dans le dos”a dénoncé vendredi 20 décembre le délégué CGT de la Fonderie, Maël Le Goff, auprès de France Bleu Breizh Izel. Le site emploie 310 salariés.

Une dernière réunion a eu lieu vendredi entre Renault et le potentiel repreneur allemand Private Assets, après des négociations qui ont duré six mois, sous l’égide du ministre de l’Industrie démissionnaire, Marc Ferracci. L’échec des négociations est officialisé. Renault, principal client du site depuis 1966, a refusé « offrir une visibilité suffisante sur la part de marché de ses commandes »a indiqué le cabinet du ministre de l’Industrie dans un communiqué. Le constructeur français a refusé de s’engager sur un volume de commandes.

“Renault refuse d’accompagner la Fonderie de Bretagne pendant trois ans pour arriver au bout de la diversification pour s’en sortir”summarized Maël Le Goff to France Bleu Breizh Izel. The car manufacturer «préfère délocaliser sa production en Turquie, en Espagne et en Roumanie»dit le délégué syndical, « ce qui signifie que le futur acheteur potentiel [le fonds allemand Private Assets] se retirer”.

Maël Le Goff se dit “révolte” et en veut également à l’État, qu’il considère impuissant. Il “est actionnaire à 15% de Renault, mais ne peut pas lui forcer la main” au fabricant. “Nous sommes face à un gouvernement qui n’existe pas, nous n’avons que des ministres démissionnaires avec qui nous discutons”fustige le syndicaliste CGT qui s’en prend également au chef de l’Etat, nuancé « ultra-libéral » OMS « garantit et valide ce qui se passe ».

 
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