Hauts
- La sérénité du (futur) champion
Les Parisiens auraient pu retirer l’épingle lorsque François Letexier a décidé de ne pas expulser Wilfried Singo. Ils auraient pu s’effondrer lorsque Maghnès Akliouche et ses amis ont pris l’avantage en début de seconde période. Mais les Parisiens, aux commandes, n’ont jamais quitté leur match. Ce match fera forcément la différence puisque Monaco, l’un des principaux concurrents du PSG, est désormais à 10 points du classement. Après avoir balayé l’OM (0-3) et l’OL (3-1), c’est l’ASM qui est logiquement battue. Entre Paris et le reste de la L1, il y a un monde de différence. Sur le terrain et au classement.
- Deuxième mi-- d’Akliouche
Absent des débats avant la pause, Maghnès Akliouche n’a pas rendu service à son équipe. Mais son réveil, brutal et spectaculaire, a presque à lui seul relancé la rencontre. Il a d’abord obtenu un penalty tout seul après une récupération et une belle frappe avant d’offrir le but du 2-1 à Breel Embolo. La perle de l’ASM a continué mais ses coéquipiers, à l’image de Minamino brouillon sur l’un de ses excellents services, n’ont pas toujours été à la hauteur.
- Le sang-froid de Luis Enrique
Face au naufrage de François Letexier, Luis Enrique était d’un calme olympien sur son banc. L’entraîneur espagnol n’a jamais mis de l’huile sur le feu. Un comportement admirable en tous points qui a également apporté de la sérénité à la rencontre. “C’est difficile d’arbitrer ce genre de match, le joueur ne voulait pas se blesser”, a déclaré l’Espagnol après le match. Classe jusqu’au bout. C’est finalement Adi Hütter qui s’est beaucoup plaint et s’est retrouvé en tribunes pour avoir fulminé contre un penalty imaginaire…
Gianluigi Donnarumma a été exclu du choc de Ligue des Champions entre Monaco et le PSG.
Crédit : Getty Images
Des flops
- Letexier complètement dépassé
Le geste n’était pas intentionnel mais la violence du choc aurait mérité une sanction plus lourde. En seconde période, Lamine Camara, lui aussi déjà averti, a asséché Désiré Doué en agrippant la jambe du jeune Parisien. Là encore, l’arbitre s’est mis la tête dans le sable. Deux décisions difficiles à justifier. Et que dire de ce penalty généreux accordé à Monaco pour un handball involontaire et difficile à éviter de Marquinhos ? C’est beaucoup…
Gianluigi Donnarumma a été exclu du choc de Ligue des Champions entre Monaco et le PSG.
Crédit : Getty Images
Kehrer mangé sur corner, Singo à la traîne de Dembélé, Salisu a globalement perdu : comme souvent cette saison, Monaco a sombré, plombé par une défense maladroite qui a commis trop d’erreurs pour espérer mieux. C’était déjà le cas par exemple la semaine dernière à Arsenal. Ce qui différencie Monaco du plus haut niveau aujourd’hui, c’est sans doute la naïveté de son arrière-garde. En effet, il est difficile d’espérer quoi que ce soit en encaissant quatre buts face au PSG.
- Marquinhos, Barcola : que des ombres au tableau
A Paris, tout va bien et ce n’est pas pour condamner Bradley Barcola et Marquinhos mais les deux hommes ont vécu une soirée compliquée. Le défenseur brésilien a concédé un penalty. S’il est difficile de tenir cette main contre lui dans la zone qu’il peut difficilement éviter, il ne faut pas oublier que l’action commence par une relance complètement ratée. Cela aurait pu coûter cher. Barcola, de son côté, n’a jamais pesé sur le déroulement du match comme cela lui arrive souvent en Ligue des Champions. Rien d’inquiétant mais heureusement Désiré Doué et Ousmane Dembélé ont été plus inspirés que lui.
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