Ce mercredi 18 décembre restera dans l’histoire de la politique française. La condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire des écoutes téléphoniques « Bismuth » a été confirmée par la Cour de cassation. Dès l’annonce de cette décision, son fils Jean n’a pas tardé à lui manifester son soutien.
« Une profonde injustice ». C’est par ces mots que Nicolas Sarkozy a dénoncé la décision de la Cour de cassation, ce mercredi 18 décembre, de rejeter son pourvoi dans l’affaire des écoutes téléphoniques « Bismuth », et de confirmer ainsi sa condamnation, prononcée en 2021, à un an en prison sous bracelet électronique pour corruption et trafic d’influence. Inédite pour un ancien président de la République, cette peine prévoit également trois ans d’inéligibilité.
Sur Instagram, son deuxième fils, Jean, a immédiatement réagi en partageant une photo de son père le serrant dans ses bras lorsqu’il était petit garçon, avec cette légende : « Ce que je vois. » Un soutien bienvenu pour l’ancien chef de l’Etat de 69 ans qui sera prochainement convoqué devant un juge chargé de déterminer les peines pour déterminer les modalités de son bracelet électronique. « Comme je l’ai toujours fait durant ces 12 longues années d’acharnement judiciaire, j’assumerai mes responsabilités et j’en ferai face à toutes ses conséquences »» a écrit Nicolas Sarkozy dans un long message publié sur X.
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Nicolas Sarkozy définitivement condamné, à trois semaines d’un nouveau procès
Avec cette condamnation, le prédécesseur de François Hollande à la tête de l’Etat est reconnu coupable d’avoir, en 2014 et avec la complicité de son avocat Thierry Herzog, conclu un accord « pacte de corruption » avec Gilbert Azibert, premier magistrat à la Cour de cassation, pour tenter d’influencer un pourvoi déposé par Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt.
« Nicolas Sarkozy se conformera évidemment à la sanction prononcée qui est désormais définitive »a confirmé son avocat, Me Patrice Spinosi, à l’AFP, avant d’annoncer que son client saisirait prochainement la Cour européenne des droits de l’homme. “pour obtenir la garantie des droits que les juges français lui ont refusés”.
Le mari de Carla Bruni n’en a pas fini avec la justice. Le 6 janvier 2025, le procès des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 s’ouvrira au tribunal correctionnel de Paris jusqu’au 10 avril. « recel de détournement de fonds publics », « corruption passive », « Financement illégal de campagnes électorales » et « association de malfaiteurs ».
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