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Ce que l’on sait de la rixe meurtrière près du lycée Rodin dans le 13e arrondissement de Paris

Une rixe entre une dizaine de jeunes a éclaté mardi 17 décembre au matin dans le 13e arrondissement de Paris. Un garçon de 15 ans est décédé après avoir été poignardé.

Une rixe, impliquant une dizaine de jeunes adolescents, a éclaté ce mardi 17 décembre, rue Corvisart, à proximité du lycée Rodin dans le 13e arrondissement de la capitale, a appris BFMTV de sources concordantes. Selon nos informations, un garçon de 15 ans est décédé lors de l’altercation.

• Un adolescent est mort d’un coup de couteau

L’altercation a eu lieu dans la matinée devant l’école. Le parquet de Paris indique avoir été informé des faits à 8h30. Un mineur de 15 ans a d’abord été retrouvé en arrêt cardiaque devant le lycée. Il était blessé à la tête et un couteau a été retrouvé près de lui.

Un gardien de l’immeuble voisin a prodigué les premiers soins avant l’arrivée des secours. « C’est un jeune homme… Je suis papa donc je connais un peu la jeunesse. Malheureusement aujourd’hui, c’est comme ça, c’est dommage”, confie Manuel à BFMTV.

Malgré les tentatives de réanimation du Samu, l’adolescent a été déclaré mort à 9h15, des suites de son coup de couteau. Selon le maire du 13e arrondissement, il résidait et fréquentait l’école « dans un département voisin ».

Les pompiers de Paris sont intervenus et ont dépêché sur place cinq engins dont trois véhicules de secours et d’assistance aux victimes.

• Une enquête ouverte

Une enquête a été ouverte pour meurtre et confiée à la Sûreté territoriale de Paris. Contactée par BFMTV, l’école a refusé tout commentaire. Les autres personnes impliquées dans la rixe ont pris la fuite, a indiqué une Source policière à BFMTV.

Un dispositif de sécurité du secteur a été mis en place ce mardi matin et une cellule psychologique a été mise en place “pour les étudiants qui rentraient dans l’établissement au moment de ces événements”, assure l’édile du 13e arrondissement Jérôme Coumet.

Rodrigo Arenas, député d’une partie du 13e arrondissement, réclame également la mise en place d’un « accueil et d’un suivi psychologique, notamment pour les plus jeunes qui fréquentent les écoles attenantes et qui ont été témoins de la scène de réanimation ».

• Plusieurs réactions politiques

Le député de La insoumise a d’ailleurs été l’un des premiers à réagir au drame. Il adresse ses « pensées à la famille et aux proches de la victime ».

Après avoir visité les lieux aux côtés de Sandrine Rousseau, les deux députés ont tenu à préciser que “ce qui s’est passé n’est pas anodin, mais nous ne sommes pas ici dans une guerre civile”.

Sandrine Rousseau, députée de la circonscription où se sont déroulés les faits, apporte « tout son soutien aux proches de cet enfant tué » ainsi qu’aux personnes « qui ont été témoins de la scène » et « au personnel enseignant, qui a aucun rapport avec la bagarre.

Le maire d’arrondissement Jérôme Coumet (divers gauche) a fait part de sa « stupéfaction » sur BFMTV après l’annonce du décès de l’adolescent. Il s’est dit “triste et en colère” de “voir un adolescent disparaître dans ces conditions”.

“De telles violences sont intolérables, encore moins dans et autour de nos écoles”, a commenté sur X le député socialiste de Paris Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo et candidat à la mairie de Paris, adressant également ses “pensées” aux proches de la victime. .

Valérie Pécresse, la présidente (LR) de la région Île-de-France, a également fait part de ses « pensées » aux proches de la jeune victime. « La région est engagée dans la lutte contre les rixes de gangs et nous continuons sans relâche à sécuriser les espaces publics et les établissements scolaires. Nous le devons aux étudiants et à leurs familles », a-t-elle écrit.

• Un phénomène récurrent de bagarres

Selon le parquet de Paris sur BFMTV, les bagarres entre jeunes sont un phénomène récurrent dans le secteur du 13e arrondissement. Huit heurts ont été constatés depuis mai 2024.

Ce phénomène a également fait l’objet d’une attention particulière de la part de GLTD (Groupes Locaux de Traitement de la Délinquance), regroupant le parquet de Paris, la préfecture de police, la préfecture de région, la ville de Paris, l’Éducation nationale et la protection judiciaire de la jeunesse, afin que les signes avant-coureurs soient détectés le plus tôt possible.

Vincent Vantighem, Mathias Tesson, Milan Argelas et Sébastien Riou, avec Juliette Moreau Alvarez et Glenn Gillet

 
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