Le pianiste français Alexandre Kantorow a participé, sous la pluie, à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024.
Nous l’avons découvert il y a cinq ans, lorsqu’il remportait son premier grand concours international, le prix Tchaïkovski.
Depuis, sa vie a bien changé : pas moins de huit disques enregistrés et on ne compte même plus ses dates de concerts.
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LE WE 20H
Nous avons appris d’Alexander Kantorow : la vie d’un pianiste peut ressembler à celle d’une rockstar. Beaucoup d’avions et, à l’arrivée, être attendu sur place dans une ville où vous n’êtes jamais allé. “Je n’ai même pas eu la chance d’aller à la Scala de Milan en tant que spectateur donc tout est à découvrir”il se confie dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Le vertige de la scène, et maintenant de la gloire. Il y a seulement cinq ans, à l’âge de 22 ans, il remportait le prix Tchaïkovski, le « Nobel » du piano. Une première pour un Français. Nous l’avons rencontré à son retour à Paris, “totalement épuisée, je n’avais plus rien à me mettre, c’était affreux”. Cinq ans après, est-ce mieux organisé ? “Par-dessus tout, j’ai plus de gens organisés autour de moi pour m’empêcher de faire quoi que ce soit.”
Ce qui fait sa particularité, c’est qu’il vous transporte dans une autre dimension, un peu extraordinaire, et on ne peut en faire l’expérience qu’en venant l’écouter.
Un amateur italien
Aujourd’hui, Alexander Kantorow est demandé partout. Pas moins de huit disques enregistrés et il n’a même pas cherché à compter ses dates de concerts. « Depuis septembre, il y a eu la Géorgie, la France, la Corée-Chine, l’Allemagne, l’Espagne et là je vais aller au Japon juste après. Il y a des choses qu’on apprend uniquement sur scène, il y a des choses même avec les horaires de travail, les bons professeurs, il faut vivre l’instant présent, je peux essayer quelque chose et au pire, si je n’ai pas aimé, ce n’est pas grave parce que il y aura le prochain. concert.”
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Ce jour-là, il doit se produire à la Scala de Milan, sur cette scène qui a vu Maria Callas triompher devant le public italien réputé pour être le plus exigeant du monde et sous l’œil de ses huissiers, dans leur uniforme unique. Avant chaque concert, le même rituel. “J’aime écouter quelque chose qui me plonge dans une atmosphère dans laquelle j’ai envie d’être dès les premières notes sur scène”. Ce soir-là, ce sera opéra, mais parfois c’est Queen, voire Beyoncé, comme avant de se produire sous une pluie torrentielle l’été dernier, à l’ouverture des Jeux olympiques. « C’est quand même assez magique, à partir de ce niveau de pluie, ce n’est plus dérangeant, il y en a trop. Un tout petit peu de pluie, c’est juste un peu dérangeant, là, quand c’est « des inondations, tu fais partie de l’eau, tu deviens aqueux ».
Toujours flegmatique, sauf quand il joue : il devient quelqu’un d’autre. “Ce qui fait sa particularité, c’est qu’il vous transporte dans une autre dimension, un peu extraordinaire, et on ne peut l’éprouver qu’en venant l’écouter”, constate un spectateur italien. « Il me reste encore un peu de - avant de redescendre, je profite du moment, de l’ambiance, il y a vraiment quelque chose d’unique ici, on sent les vibrations, on entend un public », partage l’artiste après le concert. La rencontre avec un public, et désormais son nom en tête d’une nouvelle affiche.
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