La mise en œuvre du nouveau système fiscal néerlandais pour l’épargne et l’investissement, connu sous le nom d’encadré 3, a été officiellement reportée à 2028, marquant une nouvelle étape importante dans la politique budgétaire du pays.
Ce retard a été annoncé par le Staatssecretaris Tjebbe van Oostenbruggen, qui a évoqué la nécessité d’un délai supplémentaire pour formuler une législation efficace suite aux critiques substantielles du Raad van State. Selon Van Oostenbruggen, le système existant restera intact pendant encore au moins un an, jusqu’à ce que des ajustements puissent être apportés pour établir le nouveau régime.
« …il a donc été décidé de maintenir le système actuel avec un système de contre-preuve pendant au moins un an de plus… », a indiqué Van Oostenbruggen, affirmant l’engagement du gouvernement à apporter de la clarté aux contribuables. L’administration fiscale, les autorités fiscales, a également signalé la nécessité d’améliorer le système actuel, incitant le gouvernement à explorer des solutions réalisables.
À l’origine, le nouveau système fiscal Box 3 était censé entrer en vigueur d’ici 2025. Suite à la décision du Hoge Raad plus tôt cette année, qui a déterminé que les recours juridiques existants étaient insuffisants, il est devenu évident que le gouvernement avait besoin de plus de - pour rectifier les problèmes et créer une fiscalité équitable. règlement. Le Raad van State a exprimé de multiples inquiétudes quant à la complexité des réformes proposées, ce qui a conduit à des appels à une communication plus claire et à une plus grande cohérence pour les contribuables.
Le report devrait entraîner un déficit financier immédiat, les estimations indiquant que le retard pourrait coûter aux finances de l’État néerlandais environ 2,5 milliards d’euros. Cet écart de revenus affectera principalement 2027, nécessitant des mesures urgentes pour consolider les recettes de l’impôt sur la fortune. La stratégie du cabinet comprend l’augmentation du rendement fictif utilisé pour évaluer les fortunes et la réduction de l’abattement non imposable pour les contribuables individuels.
Dans le cadre de cette approche révisée, à partir de 2026, le gouvernement prévoit d’augmenter le taux générique d’imposition de la fortune, marquant ainsi un passage du seuil d’exonération actuel de 57 684 euros par personne à un peu plus de 52 000 euros. Cet ajustement vise à compenser la perte de revenus due aux réformes reportées en augmentant la pression fiscale sur les particuliers les plus riches et ceux détenant des investissements importants.
De telles mesures indiquent l’intention du gouvernement d’atténuer les pressions financières associées à ce retard. Van Oostenbruggen a noté : « Cela a coûté 2,5 millions d’euros… », soulignant l’importance de combler cet écart important pour maintenir l’équilibre budgétaire.
Les ajustements du gouvernement reflètent sa détermination à passer à un système fiscal basé sur les rendements réels au fil du - et il a indiqué que cet objectif reste au cœur de sa stratégie budgétaire. Avant le déploiement effectif de ce nouveau régime fiscal, les consultations avec les parties prenantes se poursuivront à mesure que des alternatives et des détails plus précis apparaîtront.
Ces discussions préliminaires visent à évaluer les aspects pratiques de la mise en œuvre de telles réformes et leur impact potentiel sur la conformité et l’administration fiscales. Les contribuables seront probablement confrontés à la complexité de la nouvelle structure, surtout sans l’infrastructure nécessaire pour la soutenir. Le Belastingdienst, déjà sous la pression des ajustements juridiques antérieurs, devrait subir des tensions supplémentaires à mesure que ces changements systémiques prennent forme.
Une grande partie de la discussion autour de l’encadré 3 porte sur la question de savoir si les catégories d’actifs, y compris l’immobilier et les actions, bénéficieront d’un traitement différentiel dans le cadre des nouvelles réglementations, notamment en ce qui concerne les rendements réels par rapport aux taux estimés utilisés historiquement.
L’objectif reste de rationaliser les exigences de déclaration et d’améliorer l’expérience des contribuables, car une mauvaise gestion ou un manque de clarté pourrait entraîner des frustrations et une potentielle non-conformité, sapant ainsi la confiance dans le système fiscal.
D’ici 2028, l’espoir est d’établir des cadres et des normes concrets pour gérer efficacement la fiscalité de la boîte 3 et déterminer la manière dont les rendements réels sont calculés. Les autorités cherchent également à simplifier le processus de rapprochement des revenus des particuliers, notamment en ce qui concerne les loyers immobiliers et économiques. Le cabinet entend garantir une flexibilité intégrée, visant à éviter les interruptions pour les contribuables pris au piège des changements législatifs.
La période de transition comprendra des ajustements considérables, dans le but d’offrir des conseils pour aider les contribuables à s’adapter aux nouvelles exigences sans fardeau excessif. Une communication claire de la part du gouvernement sera essentielle pour obtenir les succès escomptés alors qu’il s’efforce de mettre en œuvre une politique fiscale juste et transparente.
Ce retard met en lumière non seulement les subtilités de la réforme fiscale, mais également la réactivité du gouvernement aux conclusions judiciaires et son pragmatisme économique, soulignant la nécessité de consultations approfondies et de clarté pour l’avenir.
Même si le report aurait pu entraîner des défis immédiats pour le Trésor néerlandais, la vision à long terme reste fermement axée sur la création d’un cadre fiscal plus équitable et plus durable, garantissant l’équité pour tous les contribuables.
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