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Asma al-Assad, la « Dame syrienne Di » devenue une paria

Si elle a la double nationalité britannique et syrienne. Asmal al-Assad, l’ancienne Première dame de Syrie, est toujours la cible d’enquêtes au Royaume-Uni.

Son exil à Londres semble compromis. Selon les agences de presse d’État russes, Asma al-Assad, 49 ans, a fui la Syrie avec son mari Bachar El-Assad pour trouver refuge à Moscou chez leur allié russe, même si le Kremlin a refusé de confirmer la présence du couple et de leurs trois enfants adultes. . Née à Londres en 1975, d’un père cardiologue immigré syrien et d’une mère secrétaire à l’ambassade syrienne, Asmal al-Assad, dont la sœur aînée était l’épouse du ministre de l’Intérieur de Hafez al-. Assad a fait ses études au Royaume-Uni.

Souffrant de leucémie

Formée à la prestigieuse école privée Queen’s College, diplômée en informatique et en littérature française au King’s College de Londres, Asma al-Assad fréquente Bachar al-Assad depuis la fin des années 1990. Ils se sont mariés quelques mois après qu’il lui ait succédé. son père à la tête du pays en juillet 2000. Le couple a trois enfants, deux garçons et une fille. L’aîné a récemment obtenu un diplôme en mathématiques de l’Université de Moscou. En mai dernier, la présidence syrienne annonçait qu’Asma al-Assad souffrait d’une leucémie, après avoir déjà été soignée entre 2018 et 2019 pour un cancer du sein.

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Dans l’entretien que le couple nous a accordé en 2010, Asma al-Assad, qui s’appelait Emma dans son école primaire, expliquait qu’elle se sentait « toujours syrienne ». « J’ai vécu à Londres pendant vingt-cinq ans. J’ai donc eu la chance d’être exposé aux deux cultures et notamment à de nombreuses expériences que la culture britannique avait à m’offrir. […] La seule différence est qu’en Angleterre j’étais célibataire, alors qu’en Syrie j’étais mariée. »

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L’un des profiteurs les plus célèbres de la guerre en Syrie

Mike Pompeo

Depuis mars 2012, Asma al-Assad voit ses avoirs anglais gelés dans le cadre des sanctions européennes, maintenues par Londres après le Brexit. Une mesure motivée par le fait qu’elle « profite du régime syrien, auquel elle est associée ». Mais elle possède un passeport britannique et n’est pas inadmissible. Interrogé lundi soir devant la Chambre des Communes, le chef de la diplomatie britannique David Lammy s’est toutefois montré catégorique. Accusée de s’être enrichie grâce au Syrie Trust for Development, une organisation caritative qu’elle a fondée et qui centralise l’essentiel des financements venus de l’étranger, elle qui travaillait dans une banque d’investissement. Pour Mike Pompeo, secrétaire d’État américain, elle est « l’un des profiteurs les plus célèbres de la guerre en Syrie ».

 
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