Les factions de l’opposition syrienne ont récemment annoncé leur contrôle total de la ville de Homs, la troisième plus grande ville du pays, ce qui constitue un développement notable sur le terrain. Le chef de l’opposition Hassan Abdul Ghani a déclaré que Homs avait été « complètement libérée », après d’intenses opérations de ratissage dans les quartiers de la ville et la libération de plus de 3 000 prisonniers d’une prison militaire au nord de Homs.
Le retrait des forces du régime syrien de la ville, samedi soir, intervient après une intense attaque lancée par les factions armées de l’opposition, suite au renforcement de leur contrôle sur les villes d’Alep et de Hama.
Des sources de l’opposition ont confirmé la libération de plus de 3 500 prisonniers de la prison militaire, ainsi que le contrôle des camps militaires et des villages entourant la ville. Il a également été signalé qu’un certain nombre de membres de la « Force Radwan » affiliée au Hezbollah libanais avaient fui.
Au niveau international, ces évolutions ont coïncidé avec une baisse significative du soutien extérieur au régime syrien. Des sources occidentales ont indiqué que ces développements pourraient accélérer l’effondrement du régime, alors que l’on s’attend à ce que la capitale, Damas, tombe d’ici quelques jours.
Les sources ont ajouté que la préoccupation de la Russie concernant la guerre en Ukraine, associée au déclin de la capacité de l’Iran et du Hezbollah libanais à fournir un soutien militaire au régime, a exacerbé la détérioration de la situation en faveur de l’opposition armée.
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