La cour d’appel de Paris a confirmé mercredi l’acquittement de Roman Polanski, accusé de diffamation par l’actrice britannique. Le réalisateur avait décrit« mensonge odieux » les accusations de viol de ce dernier.
L’actrice britannique Charlotte Lewis a perdu mercredi 4 décembre en appel le procès en diffamation qu’elle avait intenté contre le réalisateur Roman Polanski pour l’avoir traitée de menteuse alors qu’elle l’accusait de viol. Le cinéaste a été relaxé en mai 2024 par le tribunal judiciaire de Paris.
Charlotte Lewis a fait appel de cette décision, mais pas de l’accusation. Le réalisateur de 91 ans pourrait alors encore être condamné au paiement de dommages et intérêts. Celui qui est accusé d’agressions sexuelles et de viols par plusieurs femmes, dont Charlotte Lewis, l’avait qualifié de« mensonge odieux » les accusations de ce dernier. La cour d’appel de Paris « a confirmé le jugement rendu » en première instance, qui a acquitté le cinéaste de 91 ans en mai dernier. Le tribunal correctionnel de Paris a estimé dans son jugement d’acquittement que les propos tenus étaient dépourvus d’éléments de preuve. « aucun fait susceptible de nuire à l’honneur et à la considération de la partie civile ».
En 2010, lors d’une conférence de presse au Festival de Cannes, Charlotte Lewis racontait avoir été agressée lors d’un casting organisé chez Roman Polanski à Paris en 1983, alors qu’elle avait 16 ans. Pour illustrer les « contradictions » selon eux de la plaignante, les avocats de Roman Polanski avaient exhumé lors du procès une interview accordée par l’actrice en 1999 au tabloïd. Nouvelles du monde où elle exprime son admiration pour le réalisateur qui en 1986 lui confie un rôle dans son film Pirates.
Roman Polanski, qui a notamment remporté un Oscar et une Palme d’or à Cannes pour Le pianiste a été accusé d’agressions sexuelles et de viols par une dizaine de femmes au cours de sa carrière. Il a toujours contesté ces accusations. Il est considéré comme un fugitif aux Etats-Unis depuis plus de quarante ans, suite à une condamnation pour « sexe illégal » avec une mineure de 13 ans, Samantha Gailey (maintenant Geimer).
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