De nombreuses perturbations sont attendues dans les écoles maternelles et élémentaires ce jeudi à Rouen, dans le cadre d’un mouvement de grève nationale. Certains seront fermés, d’autres n’auront pas de cantine, mais certains fonctionneront comme d’habitude.
Dans le cadre d’un mouvement de grève nationale, de nombreuses perturbations sont attendues dans les écoles municipales et les services périscolaires pour la journée du jeudi 5 décembre à Rouen, a annoncé la ville ce mardi 3 décembre sur X.
Les écoles maternelles Joséphine Baker, Achille Lefort et Louis Pasteur ainsi que les écoles élémentaires Laurent de Bimorel, Guy de Maupassant et François Villon seront totalement fermées.
De nombreuses structures ont également prévu de fermer l’accueil matin et soir, ainsi que la restauration, comme les crèches Honoré de Balzac, Marcel Cartier et Camille Claudel. De l’autre, les Fabulettes, Pauline Kergomard et Saint-Julien Pépinières qui tiennent la cantine.
Au cas par cas
Du côté des écoles élémentaires, pas d’accueil ni de restauration pour Bachelet, Honoré de Balzac, Marthe Corneille et Jules Ferry. En revanche, certains offrent la possibilité aux familles de prévoir un pique-nique pour les enfants. C’est le cas de Claude Debussy, Anatole France et Benjamin Franklin.
Enfin, d’autres écoles élémentaires maintiennent uniquement l’accueil du soir : Claude Debussy, Benjmin Franklin, Clément Marot et Charles Nicolle.
Toutefois, certaines écoles fonctionneront normalement. Parmi les écoles maternelles, il s’agit du Hameau des Brouettes, Jean de La Fontaine et Anatole France. C’est également le cas de l’école primaire d’André Pottier. La liste détaillée des perturbations est disponible sur le site de la ville de Rouen.
Partout en France, les syndicats représentatifs des différents métiers de l’enseignement se mobiliseront ce jeudi 5 décembre, comme le reste de la fonction publique. Les enseignants se lèvent pour dénoncer les nouvelles coupes budgétaires prévues dans le budget 2025 dans l’ensemble de la fonction publique.
Plus particulièrement, ils demandent au ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian de « renoncer » aux trois jours de carence, à la réduction de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie, et au non-paiement de la Garantie Individuelle de Pouvoir d’Achat (Gipa), comme le résume par l’intersyndicale.
Related News :