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le Premier ministre estime « possible » d’éviter la censure… ce qu’il faut retenir de son entretien

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Alors qu’Emmanuel Macron a déclaré, depuis l’Arabie Saoudite, qu’il « ne croit pas au vote de censure » du gouvernement Barnier, le Premier ministre a répondu aux questions d’Anne-Sophie Lapix et de Gilles Bouleau, sur TF1 et 2, et a estimé « possible » » pour éviter la censure de son gouvernement.

Un 20 heures pour régler tous les comptes… et un peu aussi pour régler ses comptes avec une classe politique – sa base commune censée la soutenir ainsi que les oppositions – qui ne l’aura pas épargnée depuis sa nomination le 5 septembre. Ce mardi soir, quelques Quelques heures avant le vote d’une motion de censure contre son gouvernement qui devrait le faire tomber, le Premier ministre Michel Barnier était l’invité du JT de 20 heures de TF1 et de France 2 en direct de Matignon. Une déclaration finale pour tenter de prendre le dessus et de prendre les Français à témoin de la bonne volonté qui a été la leur.

D’emblée, Michel Barnier estime “possible” que son gouvernement ne soit pas censuré ce mercredi s’il y a un “réflexe de responsabilité” chez chacun des députés dont il assure respecter tous les groupes. « Madame Le Pen dit qu’il faut la respecter. Je respecte tout le monde”, a-t-il déclaré.

« Je suis arrivé en sachant que je pourrais partir du jour au lendemain. Une motion de censure n’est pas un vote pour ou contre Barnier”, assure le Premier ministre, “c’est un vote sur un texte”, dans le cas du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les Français « estiment qu’il n’y a pas lieu d’avoir le chaos », estime Michel Barnier.

“Je ne négocie pas, j’écoute”

Le Premier ministre défend un texte sur le budget 2025 qui « fait l’objet de travaux depuis des semaines et des semaines. J’essaie d’être sérieux. Ce n’est pas par plaisir que je présente un budget aussi difficile. Je ne négocie pas, j’écoute », à tout le monde, y compris à gauche, assure-t-il. « Je reste ouvertement à l’écoute. Ma porte restera ouverte”, affirme-t-il, avertissant des conséquences de la censure sur les marchés ou sur les impôts : “Près de 18 millions de Français verront leur impôt sur le revenu augmenter”, s’alarme-t-il. .

« Que faudrait-il pour que le pays retrouve la stabilité ? interroge Gilles Bouleau de TF1. « – Peut-être que je vais continuer », répond Michel Barnier, qui exclut en revanche une nouvelle nomination. « Quelle est la signification de (me renommer) si je tombe ici et que je retombe ? » demande à celui qui souhaiterait visiblement rester à son poste d’avoir le - d’avancer sur de nombreux dossiers.

Sérieux, pugnace diront les uns, enfermé dans le déni, diront les autres. Hier, Michel Barnier a livré un baroud d’honneur sans faire de nouvelles annonces. “Le moment est grave, il est difficile, mais les enjeux ne sont pas impossibles.” Impossible, n’est-ce pas Barnier ? Réponse mercredi.

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