La dérive des finances publiques s’explique par les baisses d’impôts inconsidérées qui, contrairement aux promesses de la « politique de l’offre », n’ont pas relancé l’activité économique, explique Henri Sterdyniak, leader du collectif des Economistes atterrés. .
Article réservé aux abonnés
Journaliste au département Economie
Par Dominique BernsPublié le 12/02/2024 à 17h35
- de lecture : 3 minutes
LLa dérive des finances publiques françaises est incontestable. Le déficit public s’est en effet creusé en 2023 comme en 2024 ; il devrait atteindre 6,1% du PIB cette année. Et les marchés financiers exigent désormais de la France une prime de risque plus élevée, comme en témoigne le creusement de l’écart de taux d’intérêt avec l’Allemagne, le fameux « spread », qui atteint 70 points de base, contre 50 avant la dissolution de l’Allemagne. l’Assemblée Nationale. Il y aurait donc un danger dans la maison ?
C’est l’analyse du gouvernement Barnier, qui prône la rigueur budgétaire – en l’occurrence : un effort de 60 milliards d’euros, un tiers en hausses d’impôts et deux tiers en réductions de dépenses. Samedi, l’agence Standard & Poor’s, tout en maintenant la note de la France (AA-), l’a encouragée dans ce sens. Henri Sterdyniak, leader du collectif des Économistes consternés, conteste à la fois le diagnostic et le remède proposé par le Premier ministre.
Cet article est réservé aux abonnés
Accédez aux informations nationales et internationales vérifiées et décryptées
1€/semaine pendant 4 semaines (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
- Accès illimité à tous les articles éditoriaux, fichiers et rapports
- Le journal en version numérique (PDF)
- Confort de lecture avec publicité limitée
France
Related News :