Près de deux millions de visiteurs seront à Lyon du 5 au 8 décembre pour la Fête des Lumières. Un événement qui nécessite d’importants moyens de sécurité et qui pourrait être perturbé cette année par une grève des pompiers et de la police municipale.
La préfecture du Rhône et la ville de Lyon ont présenté ce lundi le plan de sécurité de la Fête des Lumières qui se déroulera du 5 au 8 décembre. Comme chaque année depuis les attentats de 2015, un périmètre de sécurité avec filtrage sera mis en place sur le territoire. de la fête des lumières, mais aussi au parc de la Tête d’Or et au parc Blandan.
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Au total, 550 policiers nationaux seront mobilisés accompagnés de 120 pompiers, de militaires de l’opération Sentinelle, de 220 policiers municipaux et de 430 agents de sécurité. 14 postes de secours Croix-Rouge seront également répartis sur tout le périmètre, dont la fermeture débutera à 18 heures les 5, 6 et 7 décembre et à 17 heures le 8. Le filtrage se fera par inspection visuelle. Les sacs et bagages seront fouillés et des palpations et contrôles d’identité pourront être demandés. « Nous appelons les visiteurs à ne pas prendre de sacs si possible »a rappelé Antoine Guérin, nouveau préfet du Rhône chargé de la sécurité. Onze haut-parleurs seront également installés au niveau des files d’attente pour diffuser des messages et des informations, ou gérer les flux ou la sécurité en cas de crise.
Fête des Lumières
En raison des restrictions de circulation des véhicules, vélos et scooters, les autorités recommandent fortement de privilégier les transports en commun et la marche. Côté transports, 600 agents TCL seront mobilisés, appuyés par 350 agents de sécurité privée. La gare du Vieux-Lyon, souvent prise d’assaut, fera l’objet d’une attention particulière et pourrait être fermée, “si nécessaire”, en cas d’affluence excessive.
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Les pompiers et policiers municipaux en grève ?
Cependant, deux grèves menacent l’événement. Depuis plusieurs mois, les pompiers du SDMIS et les policiers municipaux sont en grève pour réclamer davantage de moyens humains et financiers. Les pompiers manifesteront le 5 décembre à partir de 16h30 lors d’un mouvement qui est attendu “très suivi à la caserne mais aussi à l’état-major”, préviennent les syndicats. Les pompiers qui pour le moment “ne rien interdire en termes d’action”. Ceux-ci pourraient être “spectaculaire” pour marquer le coup.
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Du côté de la police municipale, une manifestation est prévue le 6 décembre sous les fenêtres de l’Hôtel-de-Ville. Dans les deux cas, des réquisitions pourraient être prononcées, ont indiqué Antoine Guérin et Mohamed Chihi, adjoint à la sécurité de la ville de Lyon. Dans ce contexte, les chiffres pour les deux professions seront-ils ceux annoncés par les pouvoirs publics ? « Le 6 on sera loin du compte »promet Bertrand Debeaux, délégué de la Police municipale FO à Lyon, qui indique également qu’il étudie déjà l’éventuel “illégalité” de certaines réquisitions. Quant aux pompiers, les réquisitions pourraient concerner des pompiers volontaires du département, estiment les syndicats. Ce ne serait pas la première fois. En 2018, dans un contexte social similaire, des pompiers volontaires des départements voisins ont été réquisitionnés.
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