« Ça fait du bien de marquer »

Alexandre Lacazette après son but lors du derby OL – ASSE (Photo d’OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

Seul buteur du derby avant la pause, Alexandre Lacazette commence à reprendre confiance devant le but. Son triplé contre Nice semble lui avoir enlevé un poids des épaules.

Alexandre Lacazette, on imagine que ce triplé fait du bien à la tête ?

Lacazette : Ça fait du bien, ça fait du bien de marquer. L’ovation du public fait aussi du bien. Mais le plus important reste cette victoire, car elle fait du bien à toute l’équipe, que ce soit offensivement ou défensivement. Cela conclut une belle semaine.

Parmi ce triplé, quel but préférez-vous ?

Sur le premier, Clinton (Œil) réalise un très bon centre, mais sur le deuxième, c’est une vraie action collective avec un bon centre de Saïd (Benrahma). Le malus doit être mis en bas, mais je préfère les deux premiers (sourires).

C’est une bonne réponse à ceux qui critiquaient votre manque d’efficacité…

Moins efficace que d’habitude, j’ai quand même marqué deux buts en trois matches (sourires). Non, ça fait du bien, on ne va pas se mentir et surtout être utile dans le jeu à l’équipe.

« Il ne faut pas non plus s’immoler par le feu »

La série d’invincibilité se poursuit en Ligue 1. Qu’est-ce que cela dit de cet OL ?

Il y a une confiance acquise. Ces deux victoires font du bien à beaucoup de joueurs. Mais il ne faut pas s’énerver, comme je le répète à chaque fois. Ce sont deux belles victoires, mais il faut continuer sur cette voie.

Il y a aussi la direction du groupe par Pierre Sage. Est-ce que tout le monde est concerné ?

Ce n’est pas toujours facile de rester sur le banc. Certains bénéficient de plus de temps de jeu que d’autres. A nous d’être là à chaque fois que le coach nous fait appel.

Savez-vous que vous êtes proche de Papin au niveau des buts en Ligue 1 ?

Non. Honnêtement, compte tenu de notre situation en tant que club, je ne pense pas trop à mes statistiques personnelles. Je pense avant tout à être bon sur le terrain et pour l’équipe. On aura le temps de réfléchir ensuite aux statistiques de Jean-Pierre Papin.