Une scène d’horreur, sur le palier du deuxième étage au n°8ter rue Guilhemon à Béziers. Les voisins sont encore sous le choc, ce dimanche matin, de ce qui s’est passé dans l’immeuble ce samedi 30 novembre, vers 19h30 lorsqu’une femme de 22 ans a tué son voisin de 61 ans. années.
Au bout de la rue Guilhemon, à Béziers, des habitants discutent du drame qui s’est déroulé ce samedi 30 novembre en début de soirée. Un homme de 61 ans a été tué par un voisin de 22 ans qui a été poignardé à la bouche et lui a apparemment sectionné l’artère carotide.
Si les circonstances de ce drame sont encore très floues, la jeune femme, qui a passé la nuit aux urgences de l’hôpital de Béziers, se trouvait ce dimanche matin dans les locaux du commissariat de Béziers. Mis sous sédatif après son arrestation, « Elle a été placée en garde à vue pour meurtre. Les premières constatations ont été réalisées par la police scientifique du commissariat de Béziers et la police judiciaire de Montpellier. Les investigations sont actuellement confiées au commissariat de Béziers aux fins d’établir le déroulement des faits et leurs circonstances », confirmed the public prosecutor of Béziers, Raphaël Balland.
«J’étais pétrifiée sur mon balcon»
« J’ai entendu du bruit en rentrant des courses. Comme c’est souvent le cas à l’étage, je suis rentré à la maison, » raconte un habitant du n°8 ter rue Guilhemon. Je ne voulais pas m’impliquer dans quoi que ce soit. Puis les cris se sont intensifiés, il y a eu des bruits de coups. Quand le temps s’est calmé, j’ai vu ma voisine courir pieds nus avec sa fille dans la rue, en tenant la petite par la main. Elle criait « aide-moi, aide-moi ». Elle est retournée chez sa mère qui tient une épicerie un peu plus loin, avenue du 22-Août. Il y avait tellement de cris que j’étais pétrifiée sur mon balcon. Même lorsqu’ils m’ont dit d’appeler à l’aide, je n’ai pas pu le faire. La jeune femme a été interpellée dans la rue par la police. Elle était avec sa fille de 6 ans.
Le sang a inondé le sol de la scène de crime
Un autre résident est allé chercher de l’aide. La victime est présentée comme un homme sans histoire. « Il revenait de Bled. C’était un ouvrier agricole dont on ne parlait jamais. Un homme bon avec qui elle se disputait fréquemment. Cet été, il taille encore les vignes. C’était vraiment un homme bon. Je n’ai jamais rien vu de pareil. Le sang jaillissait, je ne savais pas quoi faire. C’était partout.
Il est vrai que lorsqu’on monte dans les étages de l’immeuble dont les parties communes sont complètement sombres, on ressent un étrange sentiment d’oppression. Dès qu’on pousse la porte d’entrée, il y a du sang sur le sol. Plus on avance vers la scène du crime, plus les traces ont envahi l’espace. Le sang est partout dans la cage d’escalier. Le deuxième étage est une véritable boucherie.
«J’ai peur de rester dans ce bâtiment»
Une dame lui assure« Rester dans ce bâtiment me fait peur. Le simple fait de savoir ce qui s’est passé me rend terriblement anxieux et je dois nettoyer toute la façade de ma porte. Il y a du sang partout. Ma fille ne doit pas voir que c’est une horreur. Selon nos informations, la victime est décédée des suites d’un coup de couteau porté à la bouche. La lame s’est même sectionnée sous la violence du coup et sectionné l’artère carotide. Lorsque les secours sont arrivés sur place, le sexagénaire était décédé.
« Cette rue est devenue un calvaire pour y vivreexplique un autre résident. Nous n’avons pas besoin de Netflix, nous avons tout là-bas. Un deal point, des trafics en tous genres et maintenant un meurtre.» Une dame surenchère : « Elle était connue pour ses délires. Elle avait un problème de comportement majeur. Sa fille lui avait même déjà été retirée. Depuis chez moi, et je n’habite pas dans l’immeuble, on entendait les coups à la porte.
En effet, la porte du voisin porte des traces de coups de couteau et est enfoncée à hauteur des genoux. « Ce qui est écoeurant, dans cette rue, c’est qu’avant l’arrivée des policiers et des pompiers, des jeunes sont arrivés. Ils ont réalisé une vidéo de l’homme en train de mourir et l’ont mise sur Internet. Je suis dégoûté de savoir que des animaux comme celui-ci sont dans cette rue. L’homme ne pouvait peut-être rien faire, mais je ne pense pas qu’ils aient même essayé.
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