C’est « la plus grande offensive menée par les rebelles syriens contre les forces gouvernementales depuis des années », annonce Le New York Times, qui continue : “[Elle] a ramené la peur d’une reprise de la guerre civile. “Les factions de l’opposition frappent à la porte d’Alep”, écrit pour sa part le site de la chaîne Télévision syrienne, établi à Istanbul et très hostile au régime de Bachar El-Assad.
Le mercredi 27 novembre, le groupe rebelle islamiste Hay’at Tahrir Al-Sham et d’autres factions armées basées dans la région d’Idlib, au nord-ouest de la Syrie, ont lancé une opération « action militaire » d’ampleur contre les forces du régime de Bachar El-Assad et les milices pro-iraniennes qui les soutiennent. La zone est l’un des derniers bastions échappant à l’autorité de Damas.
En un peu plus de quarante-huit heures, cette vaste offensive, baptisée « Dissuasion de l’agression », a permis aux factions de « capturer des villages, des villes et des positions militaires » à proximité d’Alep, la deuxième ville de Syrie, et à l’est de la ville d’Idlib, « expulser les forces du régime et leurs milices alliées », rapporte le site Internet de l’opposition syrienne Enab Baladi.
Et coupé l’autoroute
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