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après les pandas, une nouvelle espèce « trésor national » de Chine au ZooParc

A l’occasion de son 45ème anniversaire, le zoo-parc du Loir-et-Cher s’apprête à accueillir une nouvelle espèce remarquable : 3 singes dorés, 2 femelles et un mâle, confiés par la Chine dans le cadre d’un programme de conservation.

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En voyage en Chine, Rodolphe Delord, PDG du ZooParc de Beauval, a conclu ce mercredi 27 novembre un accord avec la CWCA (China Wildlife Conservation Association) : 2 femelles et un mâle de l’espèce Roxellane rhinopithecus, plus connu sous le nom de singe doré, sera accueilli début 2025 dans le parc du Loir-et-Chérien.

Après les pandas géants Yuan Zi et Huan Huan prêtés depuis 2012 par le gouvernement chinois, Beauval se démarque une nouvelle fois en devenant le premier zoo au monde, hors Asie, à présenter des singes dorés à ses visiteurs.

« C’est une première qui illustre le rôle clé de Beauval dans la préservation des espèces menacées, a déclaré Rodolphe Delord après la signature. L’accueil des singes dorés, trésors nationaux chinois, marque une étape décisive dans les relations franco-chinoises en matière de conservation et de recherche. Ensemble, nous agissons pour protéger cette espèce unique et sensibiliser le monde entier à son incroyable beauté et sa fragilité.

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Beauval sera le premier parc hors d’Asie à présenter des singes dorés à ses visiteurs.

© ZooParc de Beauval

Petit primate au pelage flamboyant et à la face bleue, le singe doré est en effet considéré en Chine comme un trésor national du règne animal, aux côtés du panda géant, du tigre de Chine du Sud, du cerf du père David et de la grue couronnée. rouge ou encore l’ibis huppé. Espèces rares et emblématiques, protégées pour leur importance culturelle, écologique et scientifique.

Le rhinopithèque de Roxellane vit entre 1 500 et 3 400 mètres d’altitude, dans les forêts de montagne du centre et du sud-ouest de la Chine.

« Son pelage dense et épais lui permet de survivre à des températures particulièrement bassesexplique le ZooParc dans son communiqué. Son nez retroussé est particulièrement adapté aux conditions montagnardes, lui permettant de limiter l’accumulation de neige et d’humidité lors de la respiration en haute altitude. Certains spécialistes avancent que cette espèce a évolué pour lutter contre les grands froids mais elle reste peu connue.(…) Une grande partie du comportement de ces primates reste à découvrir, ce qui rend la conservation de cette espèce d’autant plus essentielle.

Vénérée par les Chinois, l’espèce est en effet classée « en danger d’extinction » sur les listes de l’UICN, Union internationale pour la conservation de la nature. L’arrivée prochaine de trois individus à Beauval symbolise « une avancée majeure dans les relations franco-chinoises en matière de conservation »selon les responsables du ZooParc. “Les scientifiques, vétérinaires et gardiens de zoo des deux pays uniront leurs forces pour étudier ces extraordinaires primates et travailleront ensemble pour leur conservation.

“Nous espérons avoir rapidement des bébés qui pourront retourner en Chine pour être réintroduits dans l’environnement naturel”, concludes Rodolphe Delord.

Au ZooParc de Beauval, les travaux ont débuté à proximité de l’espace « Hauteurs de Chine », où sont déjà hébergés les pandas géants. Il s’agit de construire un enclos spécialement adapté à ces primates des montagnes, leur permettant de résister aux chaleurs extrêmes.

Aucune date précise pour l’arrivée des singes dorés à Beauval n’a encore été communiquée.

 
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