Ce n’était ni Gijon, ni Valladolid.
Jusqu’alors invaincu en Ligue des Champions après quatre journées, le Stade Brestois s’est heurté à un mur, mardi à Barcelone (3-0). Face à un Barça impressionnant, Ludovic Ajorque et son équipe n’existaient pas et aurait même pu rentrer en Bretagne avec une facture bien plus lourde. Lors d’une conférence de presse après le match, Éric Roy a pleinement reconnu la supériorité adverse.
Maîtrise et connexion
« Nous nous sommes heurtés à une équipe bien plus forte que la nôtredit-il. « Il faut reconnaître quand l’adversaire est supérieur, cela se reflète dans le score même si on a des regrets car on encaisse des buts qui sont, à mon avis, évitables. Il y avait tellement de maîtrise technique, de connexions entre les joueurs… On sent qu’une bonne moitié joue ensemble depuis des années. On a vu que c’était du très haut niveau avec et sans ballon. »
Et pour continuer : « Bien sûr, j’espérais que mon équipe serait capable de montrer plus de choses. Ce qui est le plus impressionnant, c’est qu’en perdant, ils ont la capacité de réduire les espaces, d’être étouffants pour l’adversaire. Vous n’avez pas la capacité de vous organiser. Il a raté la petite chose. Il manquait beaucoup de choses. Félicitations au Barça. »
Bon joueur, Rico.
Barcelone ramène Brest sur terre
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