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Paris a vécu un enfer à l’Allianz Arena

4 petits points, une troisième défaite après 5 journées et une inquiétante 26ème place. Le constat est terrible mais implacable après la nouvelle désillusion du Paris Saint-Germain, ce mardi soir, sur la pelouse du Bayern Munich (0-1). Plus que jamais en danger sur la scène européenne et désormais relégué à 6 points du top 8 avant de se déplacer à Salzbourg, d’accueillir Manchester City et de se déplacer à Stuttgart, le club de la capitale est une nouvelle fois passé à côté de son sujet. Une défaite logique aux explications multiples, à commencer par la terrible bourde de Matvey Safonov, préféré à Gianluigi Donnarumma pour ce choc à l’Allianz Arena. Plutôt rassurant tout au long de cette rencontre et auteur de plusieurs arrêts décisifs (7 au total), le Russe a en revanche commis une erreur totale sur un nouveau corner bavarois. Gêné dans sa sortie, l’ex-joueur de Krasnodar a finalement ouvert le score à Kim Min-Jae (1-0, 38e). Il ne serait pourtant pas honnête de tout justifier par ce simple fait de jouer.

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Safonov manque, tourne son siège rouge

S’il est évidemment préjudiciable au résultat final de cette rencontre, cet échec ne peut, en effet, cacher les difficultés collectives affichées par les Rouge et Bleu sur le sol bavarois. Globalement dominé par un Bayern confiant en ses atouts (7e victoire consécutive toutes compétitions confondues sans encaisser le moindre but), le club francilien n’a jamais vraiment inquiété la défense munichoise, hormis cette frappe non cadrée de Warren Zaïre-Emery. et quelques tentatives timides d’Ousmane Dembélé. Pire encore, avec un nouveau système tactique (une sorte de 4-5-1 hybride), les champions de en titre subissaient régulièrement les attaques de l’ogre allemand (18 tirs encaissés). Semblant en difficulté avec l’organisation décidée par Luis Enrique, les coéquipiers de Joao Neves ont finalement vu leur recherche de « déséquilibre équilibré » se transformer en désordre général. Un chaos où les défenseurs ont peiné face à l’armada offensive du FCB, où les milieux de terrain n’ont jamais vraiment pesé et où les attaquants ont finalement brillé par leur absence.

Enfin, et pour ne rien arranger dans ce scénario catastrophe où Achraf Hakimi aura rarement été poussé dans ses retranchements face à un Kingsley Coman toujours aussi inspiré contre son ancien club, Ousmane Dembélé a obligé ses coéquipiers à jouer à dix contre onze lors des trente derniers matchs. minutes de ce choc. Déjà averti pour protestation en fin de première période (37e), l’ancien barcelonais s’est rendu coupable d’un tacle jugé trop rude par l’officiel du soir (55e). Une décision jugée dure, s’ajoutant à la frustration palpable des Parisiens au coup de sifflet final, à l’image de Marquinhos, visiblement agacé par l’arbitrage d’Istvan Kovacs. Présent en conférence de presse, Luis Enrique s’en est tenu à une analyse globalement lucide, reconnaissant notamment la supériorité bavaroise.

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Une qualification plus que jamais remise en question

« En première mi-temps, nous n’étions pas très loin, mais nous n’avons pas réussi à contenir leur pression. Nous n’avons pas réussi à récupérer le ballon dans la moitié de terrain adverse. Après la pause, on avait des raisons d’espérer en créant du danger jusqu’à l’heure de jeu, puis l’expulsion (de Dembélé) a été une grave erreur. Néanmoins, nous sommes restés dans le match jusqu’au bout. Au final, le Bayern a mérité sa victoire.a précisé le technicien espagnol quelques minutes après sa sortie au micro de Canal+. « La responsabilité est globale, bonne ou mauvaise. Nous ne devons pas chercher des héros ou des coupables. Je ne suis pas d’accord avec le fait que nous cherchons des excuses. Notre projet est très intéressant, très prometteur. Même quand on perd, on veut attaquer. Si quelqu’un est responsable, c’est bien moi. Vous avez trouvé le coupable, j’accepte les critiques”. Plié par la bourde de Safonov, trahi par les choix discutables et discutés de Luis Enrique, abandonné par un Ousmane Dembélé nerveux et un Bradley Barcola invisible, le Paris Saint-Germain n’a finalement pu que rendre les armes. Qu’est-ce qui remet en cause la qualification parisienne à trois jours de la fin de la phase de Ligue ?

26ème, le PSG est, en tout cas, éliminé de la compétition européenne la plus prestigieuse à l’heure où j’écris ces lignes. Cependant, Joao Neves, de passage en zone mixte, a refusé de mentionner “une peur” concernant une éventuelle élimination précoce. Un discours optimiste tenu également par son coach devant les journalistes présents sur place. « Tout ce que je vois dans ce projet est intéressant. Je suis responsable des bonnes et des mauvaises décisions. Plutôt que des trois défaites, je préfère parler des trois matches qu’il reste à jouer, trois finales. Nous avons concédé trop de points à domicile contre des équipes qui ont moins bien joué que nous. À l’attaque »a notamment lancé l’ancien entraîneur de la Roja. Sous plus de pression que jamais, le Paris Saint-Germain a désormais trois finales à jouer contre Salzbourg, Manchester City et Stuttgart pour inverser la tendance. A l’attaque…

Pub. le 27/11/2024 00:30
– MISE À JOUR 27/11/2024 00:44

 
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