Il ne veut plus d’installations illégales de Gens du voyage et pour cela, il est prêt à faire appel à la police municipale. Le maire de Metz, François Grosdidier, s’est exprimé et a pris position dans une interview avec nos confrères de la Semainele 23 novembre. Selon lui, le dialogue a prouvé ses limites.
La question suscite beaucoup de tensions. En Moselle, nombreuses installations illégales et dégâts ont été signalées tout au long de l’été, mais aussi cet automne, que ce soit dans les villes de Metz, de Thionville, ou au Pays des trois frontières. Et comme la préfecture de la Moselle tarde trop, au goût de certains éluspour agir, François Grosdidier annonce qu’il agira lui-même.
« Nous avons investi, dans l’Eurométropole messine, cinq millions d’euros pour créer une zone à fort trafic et des espaces d’accueil, conformément au schéma départemental des gens du voyage. »rappelle le maire de Metz. « Et nous dépensons 600 000 euros en opérations pour gérer ces espaces d’accueil. Mais les Gens du voyage s’installent en permanence dans les parkings publics, mais aussi dans les parkings privés et les propriétés privées. C’est totalement inacceptable »estime François Grosdidier. “C’est un acte illégal qui est parfois commis sous les yeux de nos agents”, ajoute-t-il. « Désormais, je leur demanderai donc de s’opposer physiquement à la commission d’un crime »conclut l’élu.
France Bleu Lorraine a contacté la préfecture de la Moselle pour savoir si les policiers municipaux avaient légalement le droit d’agir dans le cas d’une implantation de Gens du voyage. Les services préfectoraux n’ont pas encore apporté de réponse. Mais François Grosdidier, de son côté, estime qu’il faut « remettre les choses à leur juste place », et ça les policiers ne peuvent pas rester les bras croisés et ne rien faire si un crime est commis.
France
Related News :