Léon
Des centaines de personnes ont participé à la manifestation ce lundi à León pour la Journée internationale pour l’éradication de la violence sexiste. Avec 531 plaintes déposées cette année à León et une ordonnance de protection émise toutes les 48 heures dans la province, les organisateurs de la marche sont clairs : il n’y a aucune raison d’être optimiste ou de s’installer.
Vingt ans après que Zapatero a approuvé la loi globale contre la violence de genre, ils demandent des changements substantiels qui améliorent la prévention ainsi que la protection des victimes dans tous les domaines : de l’éducation à la justice.
La devise de cette manifestation était « Que la honte change de camp » et Encina Gutiérrez rappelle que la culpabilisation et la culpabilité qui affectent injustement les victimes sont encore très présentes, « surtout dans les petits environnements » comme la province de León.
D’ailleurs, lors de l’événement institutionnel qui a eu lieu ce lundi, le maire de León a reconnu que la nouvelle ordonnance municipale sur la prostitution et la traite des femmes pouvait encore être améliorée. La plateforme contre les violences sexistes lui reproche de ne pas avoir de réelles conséquences puisqu’aucune plainte n’a été déposée au cours de l’année d’activité. José Antonio Diez rappelle que la municipalité a été pionnière en Espagne en approuvant cette réglementation et qu’elle s’engage à continuer à approfondir son application.
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