News Day FR

Il refuse de signer le procès-verbal après une collision et percute un automobiliste, un chef d’entreprise condamné

«J’étais stressé ce matin-là». Voici comment un chef d’entreprise de 25 ans justifie son refus de signer un constat amiable après une collision et un coup de poing au visage d’un autre automobiliste. Un mauvais geste qui lui a valu d’être renvoyé jeudi devant le tribunal correctionnel de Nice, dans le box des détenus.

Ce matin-là, peu avant 8 heures du matin, la victime, un kinésithérapeute indépendant, a déposé son fils à l’école. Il voyage dans un véhicule de courtoisie, une Citroën C3, que son mécanicien a mis à sa disposition. Alors qu’il emprunte le boulevard de Cimiez, il dépasse un fourgon plateau et se place devant celui-ci. Son chauffeur, chef d’entreprise de BTP, n’apprécie pas la manœuvre. Ignorant le danger, il double en empruntant la voie opposée et prend place dans la file de véhicules pour reculer brusquement. Lors de la manœuvre, le fourgon rattrape la C3. Le kinésithérapeute lui demande de signer un constat amiable. Mais le chef d’entreprise fait demi-tour et s’enfuit. Un peu plus loin, le kiné revient, bloque le fourgon avec la C3, et descend de la voiture. Le chef d’entreprise descend à son tour et lui donne un violent coup de poing dans l’œil.

“J’avais peur qu’il me frappe avec une truelle”

«Il m’a bloqué. Je ne connais pas ce monsieur. Il a attrapé un seau sur le plateau de mon camion avec une truelle dedans. Il tenait le seau. J’avais peur qu’il attrape une truelle et me frappe avec. J’ai paniqué, je suis sorti et j’ai porté un grand coup.résume le prévenu.

“C’est à peine crédible, note le président Alain Chemama. Vous êtes jeune et relativement fort. C’est lui qui avait peur.

« Ce coup dur a des conséquences. Mon client, un kinésithérapeute pédiatrique, a eu trois jours d’ITT (interruption temporaire de travail). Il n’a pas pu se rendre à son bureau. rappelle Me Laurent Nicolas pour la partie civile.

“J’ai extrêmement honte, je regrette amèrement”le chef d’entreprise est confus.

Reconnu coupable, il a été condamné à deux amendes de 800 et 500 euros et a été relaxé. Son avocat a plaidé la légitime défense.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :