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L’affaire « Escobar du Désert »… le mariage de l’artiste Latifa Raafat au tribunal

Dans son numéro de fin de semaine, le quotidien Al-Sabah a suivi l’évolution du procès de Baaiwi et d’Al-Nasiri, notant qu’Achraf Mansour Jadwa, l’avocat de Saeed Al-Nasiri, s’est appuyé, dans ses commentaires sur le rejet par le ministère public de certaines des demandes initiales qu’il a présentées, sur un certain nombre de documents qu’il a estimé essentiels pour mettre en évidence la vérité sur l’ensemble du dossier, et certaines des déclarations sur lesquelles le suivi dans le Le dossier « Escobar du Désert » a été fondé.

Le quotidien explique que Jadwa a présenté au tribunal de la Chambre pénale de première instance d’Al-Bayda une copie du contrat de mariage de Latifa Raafat, pour confirmer que Raafat et son mari malien doivent se présenter au tribunal, d’autant plus que « Escobar du désert » a affirmé dans ses déclarations que Latifa Raafat avait organisé un dîner afin de célébrer son contrat de mariage. Dans le même temps, il confirme que cette fête comprenait une réunion de coordination à son domicile en présence d’Al-Nasiri et de Ghazawi, l’un des trafiquants de drogue, le 17 décembre 2013. Cependant, une copie du contrat de mariage qu’il a présenté au tribunal prouve que la date du mariage est le 16 janvier 2014, ce qui soulève des questions sur la manière dont une cérémonie de mariage a pu avoir lieu avant la conclusion de son contrat ? Une cérémonie qui aurait été une réunion de coordination pour un envoi de drogue.

L’article d’Al-Sabah ajoute que la défense a révélé que Latifa Raafat a déclaré devant le juge d’instruction qu’elle avait rencontré « Escobar du désert » lors de la fête de Zagora, qui a eu lieu le 27 décembre 2013, soit après la date du 27 décembre 2013. lequel « Escobar du Désert » a affirmé que la réunion de coordination susmentionnée avait eu lieu chez elle. Soulignant que l’avocat d’Al-Nasiri a fermement défendu la nécessité de convoquer Al-Mali car il est une figure centrale et la « dynamo » de l’affaire, compte tenu de son rôle majeur dans le contexte du dossier et de ses relations avec l’accusé, ajoutant : Il est également vrai que Hajj bin Ibrahim avait déjà témoigné devant la police judiciaire et le juge d’instruction, ce qui renforce l’importance de sa présence devant le tribunal pour clarifier sa position actuelle. Cependant, le ministère public a rejeté cette demande, justifiant sa position selon laquelle Escobar Sahara est partie civile dans l’affaire et non témoin.

La défense de l’ancien président du Wydad a considéré la position du ministère public comme « traditionnelle », reflétant l’approche d’avant la Constitution de 2011, qui reconnaissait la suprématie des conventions internationales sur la législation nationale, soulignant que le juge doit désormais adhérer aux normes internationales dans le cadre d’un procès équitable, ajoutant que la convocation de « Escobar du désert ». Il révélera des faits fondamentaux susceptibles de changer le cours de l’affaire, s’interrogeant sur la raison de son absence malgré sa présence antérieure à différentes étapes de l’enquête.

Les réponses fournies par la défense d’Al-Nasiri ne se sont pas arrêtées dans cette direction, car il a été considéré que la réponse du ministère public à la présence d’Al-Mali au tribunal soulevait plusieurs hypothèses, dont la plus importante est la possibilité que ses déclarations actuelles contredisent ce qu’il a déclaré. préalablement faite devant la police ou le juge d’instruction, ce qui peut affaiblir sa position. Il a également indiqué qu’il est possible qu’il s’échappe de prison ou que son témoignage affecte l’évolution du dossier d’une manière qui ne sert pas l’accusation.

Edité par Mohammed Shalay

Le 22/11/2024 à 19h30, mis à jour le 22/11/2024 à 19h30

 
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