Une issue logique sur le papier, mais presque miraculeuse sur le terrain. Avec un quatrième titre mondial de F1 remporté dimanche à Las Vegas, le Néerlandais Max Verstappen rejoint au palmarès l’Allemand Sebastian Vettel et le Français Alain Prost, se rapprochant ainsi de l’Argentin Juan Manuel Fangio (5), de l’Allemand Michael Schumacher (7) et le Britannique Lewis Hamilton (7).
Le natif de Hasselt, en Belgique, est également devenu le quatrième pilote à remporter quatre couronnes mondiales consécutives après Fangio, Schumacher, Vettel et Hamilton. Mais ce quatrième titre n’était pas comme prévu en début de saison.
Verstappen, comme Vettel avant lui, a semblé une nouvelle fois bénéficier de la supériorité technologique de l’écurie autrichienne, qui a bien mieux exploité la nouvelle réglementation technique en 2022 que ses concurrents. Il établit alors le record de victoires sur une saison avec pas moins de 15 succès en 22 courses, une marque pulvérisée en 2023 lorsqu’il remporta 19 des 22 Grands Prix du calendrier.
Lando Norris et McLaren un peu à court
Avec sept victoires lors des dix premiers GP, la domination incontestée de Verstappen semblait appelée à se poursuivre en 2024. Mais la machine a calé, avec une concurrence qui s’est nettement rapprochée, à l’image de McLaren, Mercedes et Ferrari.
Après son succès en Espagne fin juin, le Néerlandais a enchaîné dix courses sans victoire, une première depuis 2020, et a vu le Britannique Lando Norris (McLaren) se rapprocher dangereusement.
Mais grâce à son talent, il a compensé la perte de vitesse de sa voiture et a toujours réussi à limiter les dégâts pour maintenir un matelas confortable sur l’Anglais. Sa victoire éclatante au GP du Brésil début novembre, parti en 17ème position dans des conditions météorologiques difficiles, a rappelé le champion qu’il est.
“On ne peut pas dire qui est le meilleur”
Verstappen, qui n’a jamais été fan de statistiques, refuse d’être comparé aux autres pilotes. « Il a réalisé une excellente saison en battant Lewis (Hamilton) pour son premier titre. Ensuite, il a eu des championnats faciles, comme Lewis. Et cette année, il s’est battu. Cela a donc été une excellente saison. Mais on ne peut pas comparer l’époque de Fangio à celle d’aujourd’hui. Ce sont des époques différentes. On ne peut pas dire lequel d’entre eux est le meilleur de tous les temps. Le sport a trop changé», a déclaré il y a quelques jours le Canadien Jacques Villeneuve, champion du monde de F1 1997, au site de paris en ligne Grosvenor Sport.
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