Pierre Palmade s’adresse à ses victimes au tribunal lors de son procès

Pierre Palmade comparaît devant le tribunal de Melun pour l’accident de la route qui a brisé une famille. Face aux victimes, l’humoriste demande pardon, dans un procès qui révèle toute la détresse provoquée par sa conduite sous drogue.

Un procès sous haute tension pour Pierre Palmade

Le 20 novembre 2024, Pierre Palmade se rendait face à la réalité de ses actes. Entrant discrètement au tribunal de Melun, l’humoriste de 56 ans comparaît pour «blessures involontaires » après un dramatique accident survenu en février 2023. Testé positif à la cocaïne, il risque jusqu’à 14 ans de prison.

Ce jour-là, l’artiste, sous l’emprise de drogues, percute un véhicule sur une route du sud de la Seine-et-Marne. L’accident a causé des blessures graves à trois membres d’une même famille : un homme de 38 ans, son fils de six ans et sa belle-sœur de 27 ans, enceinte de six mois.

L’histoire poignante des victimes de Pierre Palmade

Mila, la jeune femme enceinte, témoigne avec une émotion déchirante : «J’ai l’impression qu’on m’a enlevé mon bébé.» Son enfant, nommé Solin, n’a pas survécu. «Quand elle est née, j’étais dans le déni total. Pour ma part, je venais d’accoucher. Solin, je l’ai portée dans mes bras. Pour moi, elle dormait… Je pensais qu’on allait s’occuper d’elle. Elle était morte. » dit-elle en larmes.

Yuksel Yakut, le père de famille, confie son traumatisme : «Depuis l’accident, je n’ai toujours pas repris le travail. Je ne peux plus passer du temps dehors avec mes enfants.

Pierre Palmade demande pardon

Face à ces témoignages déchirants, Pierre Palmade réagit. “Je suis dévasté de voir les victimes en vrai, c’est un moment douloureux”déclare-t-il. Puis, se tournant vers eux : «Je voudrais vous demander pardon au plus profond de moi, sincèrement.»

L’avocat des victimes, Me Mourad Battikh, soulève un point crucial : «La loi française, c’est triste à dire, protège mieux les animaux que l’enfant à naître. ». Il souhaite changer la jurisprudence concernant le statut juridique du fœtus.

Pierre Palmade, qui a refusé d’être jugé pour « homicide involontaire », reconnaît : “Je suis dangereux avec la drogue”.

Un aveu qui résonne comme une tentative de rédemption en cette journée où la justice tente de faire la lumière sur un accident qui a brisé des vies.