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«Ça commence aujourd’hui» annonce le décès d’un invité de Faustine Bollaert

Le 4 septembre 2023, sur le plateau de l’émission de 2, la jeune femme de 24 ans expliquait pourquoi elle avait renoncé à ses droits parentaux et confié sa fille à une famille d’accueil.

Son histoire avait laissé des traces. En 2023, en Mauvaise mère (Ed. Fayard), Ali Leonardi avait décidé d’expliquer son choix de renoncer à ses droits parentaux. La jeune femme avait en effet confié sa fille aux services sociaux dès l’âge d’un an et avait signé les papiers de renonciation lorsque Nina avait quatre ans. A cette occasion, elle a fait le tour des plateaux télé dont “Sept à Huit” sur TF1 et “Ça commence aujourd’hui” sur France 2.

Ce lundi 18 novembre, la production de l’émission présentée par Faustine Bollaert a annoncé le décès de son invité. « C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès d’Ali. Ali est venue en septembre 2023 nous raconter pourquoi elle avait décidé de renoncer à ses droits parentaux. Elle était porteuse d’un message fort et rare, celui du regret maternel. Nous pensons à ses proches »on peut lire sur X.

Trouble dissociatif de l’identité

Dans l’émission de France 2, Ali Leonardi a admis que c’était une décision difficile à prendre mais a assuré qu’elle n’avait aucun regret. « Cela n’en a peut-être pas l’air, mais je suis sûr de ma décision. Je sais que ce que j’ai fait était la meilleure chose à faire.dit-elle. Pour autant, la jeune femme n’a pas caché sa souffrance face à l’absence de sa fille. « Elle me manque mais je sais que c’était la meilleure décision que j’aurais pu prendre dans ma vie. Mais je ne peux pas dire qu’elle ne me manque pas. J’ai appris à vivre avec elle. Donc, elle me manque encore un peu.a-t-elle confié en larmes.

Atteinte d’endométriose, sous ménopause artificielle et pilule continue, Ali Leonardi découvre en octobre 2018 qu’elle est enceinte. Convaincue par sa mère, la jeune femme de 19 ans décide de garder l’enfant. Mais dès l’accouchement, elle ne ressent aucun lien maternel avec son bébé. «Je n’ai jamais voulu être mère. J’avais peur d’être comme ma mère, en fait j’ai toujours eu peur de tout, que ce soit les relations amoureuses ou amicales”elle décrit dans son livre.

En juillet dernier, dans un message posté sur Instagram, Ali Leonardi expliquait souffrir de trouble dissociatif de l’identité, de trouble de la personnalité limite, de TDAH et d’anxiété généralisée. “Pour quoi ? Pourquoi est-ce à nous de faire tout notre possible pour survivre ? Je n’ai pas la réponse, mais je sais que quoi qu’il arrive, nous ne devons pas abandonner, nous continuons et nous avançons.a écrit la jeune femme victime de maltraitance durant son enfance.


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