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La Suisse termine 2024 par une défaite

Le tir de Bryan Gil (à gauche) finit au fond des filets pour le deuxième but espagnol.

Getty Images

L’équipe suisse a conclu son année 2024 avec un septième match consécutif sans victoire. Dans une rencontre sans enjeu, l’équipe nationale a été battue 3-2 par l’Espagne, avec un effectif largement mixte. Reléguée en Ligue B de cette Ligue des Nations depuis vendredi, la Suisse sort donc la tête baissée de l’élite de la compétition.

Bien sûr, dans ce match disputé à Tenerife, où la Roja n’était pas revenue depuis vingt-huit ans, la sélection de Murat Yakin n’avait pas placé beaucoup d’attentes à son égard. Même face à un champion d’Europe privé de Yamal ou de Rodri, l’affaire était périlleuse. Et Yakin en a profité pour expérimenter, même si certains ont été plus forcés que choisis.

Parmi les titulaires contre la Serbie, seuls Granit Xhaka, Remo Freuler, Edimilson Fernandes, Eray Cömert et Zeki Amdouni étaient alignés dans un rôle similaire. Ricardo Rodriguez, lui, a été repositionné dans l’axe. L’occasion pour Miro Muheim, Derek Kutesa, Filip Ugrinic ou Simon Sohm de se montrer. Mais rares sont ceux qui ont su se mettre en valeur et marquer de vrais points pour l’année prochaine.

L’exploit de Monteiro

Car la Suisse ne laissera pas un grand souvenir de ce match aux Canaries. A l’exception peut-être de celui incarné par Joël Monteiro. Le Valaisan des Young Boys, entré à la pause, a d’abord raté une occasion en or en croisant trop loin sa frappe (48e). Mais c’est surtout lui qui a inscrit le premier but suisse après un exploit personnel à l’heure de jeu.

Avant cela, nous étions également persuadés qu’Yvon Mvogo était un véritable numéro deux, derrière Gregor Kobel, lui aussi laissé sur le banc. Le gardien fribourgeois s’est illustré à la reprise, notamment en repoussant un penalty de Pedri. Sauf que dans la continuité de l’action, après un premier arrêt de Freuler devant Nico Williams, Yeremi Pino n’a laissé aucune chance à Mvogo d’ouvrir le score (32e).

Mvogo n’a rien pu faire non plus à 2-1, au terme d’une énième action espagnole de haut niveau. Et l’hésitation entre Freuler et Monteiro profitait à Bryan Gil, qui pouvait se retourner contre le gardien suisse (68e). La Suisse a eu le mérite de ne pas abandonner. Et le penalty inscrit par Andi Zeqiri (son premier but international), obtenu par Vincent Sierro, comptait encore. Pourtant, Sierro aurait été bien avisé de ne pas concéder le penalty du 3-2 dans le temps additionnel. Bryan Zaragoza l’a transformé.

Je pense à la Coupe du monde en mars

Un peu frustrant, sans doute, au vu du résultat. Mais il faut noter le caractère plus que convivial de ce voyage espagnol, où le rythme n’a jamais été particulièrement élevé. Il ne dit pas grand-chose sur la suite, sur les éliminatoires de la Coupe du monde qui débuteront en mars pour l’équipe suisse.

Mais cela met fin à son automne plutôt misérable, où cette sélection suisse n’a plus grand-chose de ce qui a fait le succès de son Euro. A partir de 2024, on préférera se souvenir de ce moment suspendu. Mais il ne faut pas oublier ce qui a suivi.

Espagne – Suisse 3-2 (1-0)

Stade Heliodoro Rodríguez López, Ténérife. Arbitre : Bastian Dankert (TOUS).

Mais : 32e Pino 1-0. 63e Monteiro 1-1. 68e Bryan Gil 2-1. 85e Zeqiri (penalty) 2-2. 93e Saragosse (penalty) 3-2.

Espagne : Remiro (46e Sanchez) ; Mingueza, Cubarsi, Paredes, Grimaldo ; Marié, Fabian Ruiz; Pino (69e Saragosse), Pedri (79e Barrios), Williams (60e Bryan Gil) ; Morata (46e Samu).
Entraîneur : Luis de la Fuente.

Suisse : Word ; Fernández, Jomert, Rodriguez, Muheim ; Freuler, Xhaka (60e Sierra) ; Ugrinic (46e Monteiro), Sohm (60e Rieder), Kutesa (72e Okafor) ; Amdouni (46e Zeqiri).
Entraîneur : Murat Yakin.

Avertissements : 62e Pin. 80e Comert. 84e Saragosse.

Notes : Suisse sans Embolo (suspendu), Aebischer, Akanji, Amenda, Jashari, Ndoye, Vargas et Zakaria (blessés). 32e Mvogo repousse un penalty de Pedri.

 
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