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Trump nommera l’ancienne députée démocrate Tulsi Gabbard au poste de directrice du renseignement national

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Le président élu Donald Trump nommera une ancienne députée démocrate qui a promu des théories du complot sur l’implication américaine en Ukraine à la tête de la communauté du renseignement américain.

Dans un communiqué, Trump a annoncé qu’il ferait appel à l’ancien représentant d’Hawaï, Tulsi Gabbard, pour devenir son directeur du renseignement national, poste à partir duquel Gabbard sera en charge d’un bureau créé à la suite des attentats terroristes du 11 septembre 2001 et chargé de diriger et de synthétiser les renseignements collectés dans le monde entier.

Le président élu a déclaré que Gabbard, qui détient le grade de lieutenant-colonel dans la Garde nationale militaire, « se bat pour notre pays et les libertés de tous les Américains » depuis « plus de deux décennies ».

Il a également affirmé que l’ancien candidat démocrate à la présidentielle de 2020 bénéficiait d’un « large soutien » au sein des deux partis politiques et a noté que Gabbard, qui a quitté le Parti démocrate après avoir perdu la nomination présidentielle du parti au profit de Joe Biden, est « désormais un fier républicain ».

Gabbard fera probablement l’objet d’un examen minutieux de la part des sénateurs à cause des déclarations qu’elle a faites à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Dans une interview controversée, Gabbard a affirmé que l’allié des États-Unis ne valait pas la peine d’être protégé parce qu’il « n’est pas réellement une démocratie » et que les « biolabs » financés par les États-Unis – qui n’existent pas – pourraient entraîner la libération de « pathogènes dangereux ». »

Cette affirmation sans fondement faisait écho à la propagande russe selon laquelle les États-Unis finançaient des laboratoires en Ukraine pour fabriquer des armes biologiques illégales destinées à être utilisées contre la Russie.

À l’époque, le sénateur républicain Mitt Romney de l’Utah avait répondu en affirmant que Gabbard répandait des « mensonges de trahison ».

Dans un message sur X (anciennement Twitter), Gabbard a remercié Trump « pour l’opportunité de servir en tant que membre de votre cabinet pour défendre la sûreté, la sécurité et la liberté du peuple américain ».

“J’ai hâte de me mettre au travail”, a-t-elle ajouté.

 
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