Le sélectionneur israélien Ran Ben Shimon et son capitaine Eli Dasa se sont exprimés devant la presse, à la veille d’affronter les Bleus dans un contexte très particulier au Stade de France.
La guerre en Israël “nous affecte beaucoup”explique le sélectionneur national Ran Ben Shimon avant un match de Ligue des nations contre la France dans un contexte ultra-sécurisé, jeudi à Saint-Denis.
«On ne peut pas utiliser le mot +difficile+. Il est difficile pour les gens qui combattent en Israël d’apporter la paix à nos enfants et à notre avenir. C’est difficile», répond le technicien à une question sur sa manière de préparer ce match »Et je ne veux pas utiliser cette situation pour préparer un alibi, parce que je suis un athlète», a ajouté le sélectionneur, dont l’équipe a déjà perdu 4-1 contre la France lors du match aller, disputé à Budapest.
Le capitaine Eli Dasa remercie le gouvernement français
«Mais quand nous ne sommes pas sur le terrain, il est très difficile en tant qu’équipe nationale d’entendre de mauvaises nouvelles en provenance d’Israël. Cela nous affecte beaucoup“, a-t-il encore dit. « Je veux être prêt à jouer le meilleur match possible pour adoucir un peu ce qui se passe en Israël. Je sais que ça va être très difficile.» concluait Ben Shimon avant ce match à « risque élevé »selon le préfet de police Laurent Nuñez, avec 4 000 gendarmes et policiers et environ 1 600 stewards.
Pour le capitaine Eli Dasa, «la situation n’est pas facile», même si l’équipe se sent en sécurité. “Je tiens à remercier le gouvernement français pour le cadre apaisé qu’il nous offre« . La guerre au Moyen-Orient,c’est la réalité pour nous tous, amis, famille, tout le monde, chaque jour, chaque heure», a ajouté le défenseur du Dinamo Moscou.
Interrogé sur la centaine de supporters israéliens attendus, dans un stade qui ne devrait accueillir que 20 000 spectateurs, pour 80 000 places, Dasa a rappelé «qu’on ne peut déjà pas jouer à la maison, ce qui est une grosse perte». «Mais nous remercions aussi ceux qui ont le courage, car j’ai beaucoup d’amis à Paris qui aimeraient venir voir le match. Certains ne peuvent pas, d’autres ont un peu peur de venir», a-t-il conclu.
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