La colère gronde à nouveau chez les chauffeurs de VTC. Un an après leur mobilisation sur le périphérique parisien, en décembre 2023, pour protester contre leurs conditions de travail pendant les JO, une nouvelle opération escargot est en cours ce mardi matin. Plusieurs centaines de VTC ont convergé vers l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle.
En colère, les professionnels entendent notamment dénoncer l’augmentation de la commission des plateformes qui, selon un nouveau système de tarification des plateformes, passerait de 25 à 45 %. “Les prix continuent de baisser”, a regretté Brahim Ben Ali, l’un des dirigeants syndicaux des chauffeurs VTC, ce mardi matin sur BFMTV. Le dialogue est rompu avec ces plateformes qui s’obstinent à nous dire qu’il existe un totem de l’immunité, c’est la rémunération : ne touchez pas ! Et d’un autre côté, ils continuent d’augmenter leur commission. »
Sur ses réseaux sociaux, le militant syndical, ancien candidat LFI sur la liste Union populaire menée par Manon Aubry aux dernières élections européennes, estime que « Uber se comporte comme une véritable mafia ». « Ce mépris des conditions de travail des chauffeurs est inacceptable », déplore-t-il encore. Des actions de mobilisation sont donc prévues, avec un impact futur sur les déplacements. Nous nous excusons pour la gêne occasionnée, mais nous devons défendre notre profession. »
Ce mardi matin, toujours au micro de BFMTV, Brahim Ben Ali assure qu’il y aura “un mardi noir et un mercredi noir, chaque semaine”, appelant les automobilistes à se mobiliser mercredi au marché de Rungis (Val-de-Marne). . “Ce n’est que le début de la guerre”, prévient-il dans une vidéo postée par ses soins sur le réseau social X.
L’opération escargot atteindra-t-elle le périphérique parisien dans la matinée ? Dans l’immédiat, difficile de connaître le parcours des chauffeurs VTC ce mardi matin suite à leur mobilisation à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. “Le programme, c’est de partir en opération pour manifester notre mécontentement et d’aller au moins au siège d’Uber”, a éludé le porte-parole de VTC. Le militant vise ainsi le siège de la plateforme installé rue Charlot, dans le 3e arrondissement de Paris ainsi qu’une antenne située à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
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Les acteurs de la capitale ne sont pas les seuls à être mobilisés contre cette réforme tarifaire souhaitée par les plateformes. A Toulouse (Haute-Garonne), plusieurs dizaines de chauffeurs VTC ont participé la semaine dernière à des journées de mobilisation pour s’opposer aux tarifs imposés par les plateformes de réservation, les jugeant insuffisants.
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