Conte, un point devant Inzaghi, a de l’expérience et des épaules larges, comme il le rappelle souvent, il aura donc remotivé les Azzurri et les aura invités à encadrer le match perdu contre Maradona de manière correcte et constructive, sans se permettre être vaincu par un découragement déplacé. Il n’y a aucune atmosphère de défaite autour de l’équipe. De Laurentiis a voulu envoyer un message sur les réseaux sociaux pour réitérer ce que tout le monde sait : l’objectif de Naples est de revenir en Europe, qu’il a perdue au printemps dernier après 14 participations consécutives, pas le scudetto. C’est du moins la conception de base. « Alors ne dites jamais jamais », a commenté le président. Et Conte n’est certainement pas arrivé à Naples pour être satisfait. Il veut le meilleur, sans le crier sur les toits, laisser ses hommes vivre et jouer seuls. “Ne hissons pas le drapeau blanc à Meazza”, a-t-il déclaré avec la force de quelqu’un qui a redémarré la voiture bleue et qui sait qu’il peut montrer la voie.
Lors des sept derniers matches entre l’Inter et Naples, l’un des deux a toujours été à la première place : la véritable élite du championnat, donc. Inzaghi veut saisir l’opportunité offerte par le calendrier après avoir laissé au repos certains titulaires – de Dimarco à Thuram – lors du match de Ligue des Champions remporté contre Arsenal. En revanche, certaines prévisions estivales avaient l’Inter comme favori pour le deuxième tricolore et Naples en défense, sans donner le bon poids au marché de 150 millions et aux reconfirmations de joueurs qui voulaient absolument changer d’air, comme Di Lorenzo et Kvara, convaincu par Conte. La situation du classement après 11 journées donne une idée de la profondeur du travail effectué par l’entraîneur jusqu’à présent. Ce soir, il entend évaluer la personnalité de l’équipe face à un adversaire fort, capable de marquer lors de 28 matchs consécutifs au Meazza.
Il faudra une attitude plus décisive et un rythme plus élevé que lors du match contre l’Atalanta, sans aucune crainte envers cette équipe de l’Inter qui lors du récent match contre la Juve a marqué 4 et en a encaissé autant. À cet égard, plutôt que les défenseurs, le rôle décisif doit être joué par Lukaku et Kvara, les deux attaquants qui, le 29 octobre, ont permis à Naples de vaincre Meazza des Rossoneri, brisant avec une extrême facilité la défense de Fonseca.
Lukaku et Kvara n’ont pas brillé lors du match contre l’Atalanta et c’est aussi pourquoi Gasperini a réalisé un match facile. L’accent est mis sur la grande motivation de Big Rom, qui revient au stade où les applaudissements des supporters de l’Inter se sont rapidement transformés en huées à cause de ses adieux. Ne trahissez pas le « deal » avec Conte, qui a travaillé dur pour que De Laurentiis conclue cette onéreuse opération de transfert car Lukaku est le meilleur interprète offensif de son jeu, avec cette capacité à offrir des buts et des passes décisives et à se sacrifier pour l’équipe.
La lumière de Kvara doit également se rallumer, tout comme McTominay doit mieux calibrer ses insertions et Politano a besoin de plus de continuité. La pression de l’Inter et des 70 000 joueurs de Meazza sera forte et Naples a entamé une reconstruction technique, en choisissant certains hommes, également pour supporter le poids de ces comparaisons.
La profonde passion pour les bleus a poussé 51 mille Napolitains à applaudir Conte et l’équipe il y a sept jours à Maradona après une lourde défaite. L’encouragement est un instinct mais aussi un raisonnement : le message du plan de reconstruction et la logique des petits pas ont été compris. Ceux qui seront au Meazza et ceux qui resteront à Naples – le voyage a été interdit aux habitants de Campanie – sont prêts à applaudir une performance et un résultat qui permettent à Naples d’arriver toujours à la pause en première place.
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