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Sur et en dehors du terrain, le XV de veut changer d’ère

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Le demi de mêlée Antoine Dupont (à droite) sera capitaine du XV de lors de la tournée de novembre 2024. ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Cet automne, le XV de France ne veut pas tourner la page, mais plutôt fermer le livre pour en ouvrir un nouveau. Les hommes de Fabien Galthié retrouvent les terrains et plus particulièrement celui du Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) – où ils n’ont plus remis les pieds depuis leur défaite contre l’Afrique du Sud lors du Mondial 2023 –, lors d’une tournée de trois matches dans l’enceinte dionysiaque. Cela commence samedi 9 novembre, à 21h10, contre le Japon. Suivront des rencontres contre la Nouvelle-Zélande et l’Argentine.

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Cette fois, c’est Antoine Dupont qui sera au rendez-vous, au sortir d’une année sabbatique olympique, le temps de décrocher l’or avec l’équipe de France de rugby à sept. Capitaine lors de sa dernière apparition avec le XV de France, il a immédiatement retrouvé ses galons. « Pour les joueurs, la question ne se posait pas. D’autant plus que c’est aussi bon qu’avant, voire mieux. » assure le troisième ligne François Cros. Lorsqu’il s’agit de s’interroger sur les motivations de leur leader, les Bleus du rugby ont plus de certitudes que leurs cousins ​​du football.

Mais l’équipe de France a aussi son lot de problèmes dans le monde des Ovales. Comme rebondir après une tournée estivale cauchemardesque. En Amérique du Sud, le staff français a dû profiter de la bonne saison pour voir de nouvelles têtes. Il a surtout dû se former très vite à la gestion de crise tout en découvrant à contrecœur le fonctionnement du système judiciaire argentin. Le troisième ligne Oscar Jégou et le deuxième ligne Hugo Auradou ont en effet été détenus à Mendoza puis assignés à résidence suite à des accusations de viol aggravé, avant d’être autorisés à rentrer en France. Reportée à trois reprises, leur audience de non-lieu devrait se tenir le 25 novembre.

Une « charte » pour remettre de l’ordre

Avant cette affaire, le maillot cabossé du coq avait été entaché par Melvyn Jaminet, l’arrière toulonnais s’étant rendu coupable de propos racistes dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux qui lui ont valu trente-quatre semaines de suspension. Un contexte lourd, qui a été présent toute la semaine dans les conférences de presse des Bleus. Et même les jours d’avant. Fin octobre, la Fédération française de rugby a réagi en annonçant la création d’un nouveau cadre de sélection avec des règles strictes, comme l’interdiction de boire de l’alcool dans les vestiaires.

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