OM 1-3 Auxerre : l’horreur jusqu’au bout

Harit blessé, Ismaël Koné décevant à Nantes, c’est Luis Henrique qui débute en relais dans le 4-3-3 vu à l’extérieur. Après tout, pourquoi pas : cela permet à Rowe de bien rester sur son côté gauche, Maupay garde la tête en attaque, et Kondogbia retrouve même le banc de touche. Mais du coup, c’est Brassier qui joue en charnière à la place de Balerdi. Et à la 9e minute, choc. Sur un dégagement du gardien adverse, le joueur central réalise un trou complet : il rate le ballon et tombe au sol. Sinayoko se retrouve seul face à Rulli et ouvre le score, presque surpris. L’OM a poussé pour égaliser mais sans se montrer vraiment dangereux, avec tout au plus de timides centres en cloche. Du côté d’Auxerre, c’est beaucoup plus tranchant, et Gaëtan Perrin double la mise sur une contre-attaque meurtrière. Cependant, le stade pousse toujours son équipe. Mais la minute suivante, quand Quentin Merlin perd un ballon, ne le suit pas, et que ça se termine par un but de l’autre côté de Hamed Traoré, tout le public se met à siffler. C’est impressionnant, à l’image de la gifle reçue par l’OM, ​​15 jours après Paris.

Et ce n’est pas encore fini. Au retour des vestiaires, Auxerre n’est pas loin du 4-0 avec un tir qui termine sur le poteau de Rulli, encore une fois sur une attaque bien placée. Seul joueur à avoir au moins tenté, Greenwood est récompensé à la 65e minute : son tir touche le bras d’un défenseur, un penalty que l’Anglais transforme. Dans la foulée, bien lancé par Balerdi, Wahi a une profonde opportunité de ramener son équipe à 3-2. Le contrôle est bon, mais ensuite il frappe le gardien. Peut-être qu’il n’aurait pas dû. Le jeu des petites passes reprend en force et l’OM ne pénètre plus rien du tout. Horreur jusqu’au bout…

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