Erdoğan, Hristodulides et Mitçotakis se sont rencontrés de manière informelle à Budapest
Les parties, qui ne s’étaient jamais rencontrées auparavant ou qui ne voulaient pas que cela soit connu, ont cette fois fait de nombreuses apparitions.
Même si trois des quatre aspects du problème chypriote étaient présents dans le même environnement, le fait que les Chypriotes turcs n’étaient pas là laisse le tableau incomplet.
DES CARRÉS TRÈS IMPORTANTS
La rencontre, bien qu’informelle, entre le président turc Recep Tayyip Erdoğan et le dirigeant grec Nikos Hristodulides, en présence du Premier ministre grec Kiryakos Mitçotakis, a été décrite comme un développement surprise d’importance historique en termes de question chypriote. La Turquie ne reconnaissant pas la « République de Chypre », elle n’a pas encore rencontré officiellement les autorités grecques ; Il ne préférait pas que les réunions qui se déroulaient dans des environnements informels soient connues. Les Chypriotes grecs, en revanche, prônent beaucoup plus fortement la politique du « Notre principal interlocuteur dans le problème chypriote est la Turquie, les Chypriotes turcs n’ont pas l’initiative », surtout depuis l’arrivée au pouvoir d’Hristodulides.
LES GRECS ANNONCÉS
La première déclaration officielle concernant la réunion de Budapest est venue du porte-parole adjoint du gouvernement chypriote grec. Yiannis Antoniou a annoncé la réunion sur les réseaux sociaux. Des photos de la réunion ont été publiées à plusieurs reprises par les médias grecs. Même si les médias turcs n’ont pas beaucoup couvert la réunion, ils se sont généralement limités à faire référence à la déclaration du porte-parole du gouvernement grec. Les médias chypriotes turcs ont dû suivre les développements des médias grecs. Sur les images diffusées dans les médias grecs et grecs, on voit également Erdoğan, Hristodulides et Mitçotakis, ainsi que le Premier ministre albanais Edi Raman et le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan.
UN ANCIEN PROBLÈME
La question de la rencontre entre la Turquie et la Grèce, garants, avec les dirigeants des deux parties à Chypre, figure depuis longtemps parmi les sujets controversés du problème chypriote. La Grèce ne s’adresse pas à la RTCN et la Turquie ne s’adresse pas à la « République de Chypre » parce qu’elle ne la reconnaît pas. Bien que certaines études aient été réalisées dans le passé sur les visites croisées du président de la RTCN en tant que « dirigeant chypriote turc » et du « président chypriote » en tant que « dirigeant chypriote grec », aucun progrès n’a été réalisé dans cette direction. À ce jour, la Grèce n’a tenu aucune réunion en tête-à-tête, officielle ou officieuse, avec un président de la RTCN.
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