La défaite à Béziers a mis fin à la belle série des Charentais, qui ne doivent pas attendre de retrouver leur rythme de croisière, intéressant jusqu’à présent.
Cela faisait quelques mois que le SA XV avait retrouvé Chanzy avec un bon souvenir en tête. Il y a quinze jours, les Charentais s’étaient brillamment imposés face à Biarritz (33-22) devant leur public, dans une ambiance de feu, mettant fin à une série de trois matches sans victoire dans leur antre depuis le début de la saison. C’est l’hypothétique blocage mental levé quand Agen s’y présentera ce vendredi. Le seul problème, c’est que Soyaux-Angoulême avait l’habitude de rentrer chez lui avec de gros points glanés, là où il était invaincu, et que la série s’est également arrêtée. Battus à Béziers (29-13), les hommes d’Alexandre Ruiz ont réalisé “un non-match collectivement”selon le gérant. “Nous étions prêts à répondre dans le combat, nous ne l’avons pas fait, nous n’avons pas montré une bonne image du club”a regretté le troisième ligne Samuel Nollet.
Comme face à Mont-de-Marsan lors du premier contre, le SA XV n’a pas su freiner l’enthousiasme d’une équipe en manque de points, “une bête blessée” comme l’explique Alexandre Ruiz. Les Landais restaient sur trois défaites, Béziers en avait enchaîné quatre. Les Charentais étaient prévenus, l’essentiel allait se résumer à l’agressivité, aux efforts collectifs. « Mont-de-Marsan, c’était déjà un non-match en termes d’intensité. C’était le quatrième match du bloc, comme contre Béziers. Y a-t-il une relation de cause à effet ? demanda le directeur.
Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas de feu au lac. La SA
« Un passage charnière »
Malgré des dernières rencontres plus fermées, les Charentais maintiennent leur rond de serviette en tête des statistiques les plus offensives (déchargements, centres, tacles cassés). Après avoir encaissé douze essais lors des cinq premiers matches, ils ont serré la vis en défense pour n’en encaisser que cinq lors des quatre dernières journées. Enfin, le staff veille à effectuer de nombreuses rotations chaque week-end pour conserver fraîcheur et compétitivité dans un deuxième bloc qu’il juge déjà très important. « C’est un moment charnière. Nous aurons joué plus d’un tiers du championnat, nous saurons dans quel championnat nous allons disputer, annonce Alexandre Ruiz. Allons-nous jouer pour la survie ou plutôt pour le haut du classement ?
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